Une seule voix pour les producteurs agricoles en Beauce-Sartigan

Les syndicats de l’UPA de Beauce-Sartigan et d’Érabeauce ont fusionné sous le nom Syndicat de l’UPA de Beauce-Sartigan afin de mieux servir les producteurs agricoles de ce secteur.

C’est le 28 septembre que se tenaient les assemblées générales annuelles des deux entités. Chaque syndicat a présenté à ses membres le bilan de la dernière année, ainsi qu’une résolution acceptant le projet de regroupement des deux syndicats.

La seconde partie a concrétisé le regroupement des syndicats en adoptant le règlement du Syndicat de l’UPA de Beauce-Sartigan. La principale modification était la formation d’un nouveau conseil d’administration composé de 21 postes.

Le président et le vice-président élus par les membres sont Sylvain Bourque et Pascal Leclerc. Le Syndicat de l’UPA de Beauce-Sartigan représente 1143 producteurs agricoles propriétaires de 746 fermes sur un territoire des 16 municipalités.

«Il sera dorénavant plus commode pour les intervenants de la MRC de faire affaire avec une seule entité reconnue comme étant l’unique voix des producteurs de la MRC dans une optique de concertation», rappelle Sylvain Bourque.

Économie et développement

Le nouveau président souhaite poursuivre le travail avec la filière socioéconomique de la MRC. «Dans une MRC industrielle comme Beauce-Sartigan, on a tendance à oublier l’apport de l’agriculture dans notre économie locale. L’agriculture contribue à maintenir des commerces et industries en vie dans plusieurs municipalités», précise M. Bourque.

Il ajoute que l’agriculture vit des enjeux semblables à ceux d’autres secteurs, comme la rareté de main-d’œuvre. «L’accès à l’électricité triphasée, à Internet haute vitesse et à une meilleure couverture du réseau cellulaire fera aussi partie de nos préoccupations», mentionne Sylvain Bourque.

Le président veut aussi l’implantation d’un Plan de développement de la zone agricole (PDZA) en Beauce-Sartigan. «Dans les MRC où un tel plan a été mis en place, de belles réalisations ont suivi. Nos municipalités ont des plans d’aménagement pour le résidentiel, le commercial et l’industriel, alors pourquoi pas pour l’agricole? », conclut M. Bourque.