Une soirée de dégustations au profit de l’Assiettée beauceronne rassemble 210 convives

Quelque 210 personnes se sont réunies au Georgesville le vendredi 24 août, dans le cadre d’une soirée au profit de l’Assiettée beauceronne. La 24e dégustation de vins et de fromages qui s’y déroulait a permis d’amasser un montant de 24 000 $, qui aidera notamment l’organisme de la région à acheter de la nourriture pour les moins nantis.

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Pour l’occasion, les gens présents ont pu déguster trois vins et neuf fromages, ainsi que des crudités et des pâtés de campagne, dans une formule trois services. L’événement s’est déroulé de 19h à 22h30, en présence de musiciens qui agrémentaient le tout.

La dégustation de vins et de fromages et la loterie argent sont les deux principaux moyens de financement de l’organisme communautaire. Ce sont tant des entreprises que des particuliers qui ont répondu à l’appel vendredi soir.

Un demi-million de repas

Plus de 500 000 repas ont été offerts aux personnes dans le besoin depuis la fondation de l’Assiettée beauceronne le 28 mai 1992. Seulement en 2017, l’organisme a fourni environ 26 500 repas à un total de 350 personnes.

Notons que des repas y sont servis tous les midis sur la 2e Avenue, à Saint-Georges, du lundi au vendredi, par une équipe composée de bénévoles à 95 %.

Rencontrée sur place avant le début de la soirée, la directrice générale, Suzanne Labbé, a souligné la variété des citoyens qui se présentent à l’Assiettée beauceronne chaque semaine. «On nourrit ceux qui ont faim, que ce soit des gens bénéficiant d’aide sociale, étant en attente de chèques suite à des accidents de travail ou encore des familles monoparentales», précise-t-elle.

Clientèle différente

À ses débuts au sein de l’organisme de bienfaisance, la clientèle qu’avait l’habitude de côtoyer Mme Labbé était bien différente. «Aujourd’hui, on voit plus de misère qu’il y a 26 ans. On rencontre entre autres plusieurs personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale, ce qui était beaucoup moins fréquent dans les années 90», conclut la principale intéressée.

Questionnée au sujet de sa contribution dans l’organisme, Suzanne Labbé, qui aime toujours ce qu’elle fait, espère pouvoir faire partie de l’aventure pour «encore quelques années».