Une vingtaine d’étudiants français débarquent au Cégep Beauce-Appalaches

ÉDUCATION. Dans le cadre d’un échange pédagogique, une vingtaine d’étudiants du Cégep français de l’Institut Universitaire de Technologie du Limousin ont suivi une formation de 30 heures, offerte par le département de génie civil du Cégep Beauce-Appalaches, durant le mois de mars.

Le groupe venu de France a bénéficié de l’expertise beauceronne sur le contrôle des enrobés bitumineux au Québec. Des cours théoriques couvrant la conception des chaussées, les matériaux utilisés dans les enrobés ainsi que les techniques de mise en place sur les chantiers ont été présentés et complétés par des séances pratiques en laboratoire. La visite de deux usines en Beauce leur a aussi fait voir de nouvelles techniques de construction dans l’industrie du bâtiment.

Outre la formation théorique et pratique, l’échange leur a permis de découvrir la culture québécoise. Différentes activités découvertes ont été organisées, comme la visite d’une cabane à sucre traditionnelle, du patin à l’anneau de glace de l’espace Carpe Diem, des randonnées dans les sentiers beaucerons ainsi qu’une soirée de hockey au Centre Vidéotron.

« J’ai trouvé l’expérience vraiment intéressante d’autant plus qu’on a effectué des activités qu’on n’avait jamais faites, c’était très enrichissant sur le plan pédagogique », a déclaré l’étudiant français Hugo Blanquart. « Ce projet m’a permis de vivre ma première expérience à l’étranger, ce fut un moment de partage auprès de familles québécoises accueillantes qui donne envie de revenir », a précisé l’étudiant français Théo Roustan.

La Direction des études et de la vie étudiante confirme que ce projet d’échange entre les deux institutions d’enseignement sera reconduit en 2025. « Nous sommes satisfaits de l’impact positif qu’a eu ce projet, il aura permis d’enrichir le parcours d’études, de perfectionner des compétences techniques et de s’immerger dans une nouvelle culture. C’est avec grand plaisir que nous travaillons à reproduire cette aventure avec une future cohorte l’an prochain », de conclure Danny Paradis et Sylvain Carrier, responsables du projet.