Vandalisme à l’île Pozer: Beauce Art demande des actions de la Ville

Adam Veilleux, président de Beauce Art : L’International de la sculpture, a réagi aux actes vandalisme qui ont été posés sur une sculpture située sur l’île Pozer dans la nuit du 27 au 28 août. Il demande une intervention de la Ville de Saint-Georges pour trouver une solution pour préserver le parcours muséal.  

Alors qu’on cherche le coupable ayant dégradé volontairement l’oeuvre de l’artiste Pascale Archambault intitulée <I>Piste<I> avec de la peinture orange, le président de Beauce Art dénonce les actes de vandalisme des derniers jours qui ne sont pas les premiers à survenir sur l’île Pozer.

«J’ai discuté avec le maire pour lui faire part de notre inquiétude face à la situation. Nous croyons qu’au minimum, un système d’éclairage devrait être installé sur l’île pour assurer la sécurité des oeuvres et des citoyens. L’accès à l’île est permis 24 heures par jour et rien ne garantit la sécurité des sculptures, mais surtout celle des personnes pendant la nuit», a précisé M. Veilleux dans un communiqué de presse.

«Nous avons également discuté de la possibilité d’installer des caméras de sécurité. Nous comprenons les arguments de la ville en faveur de la protection de la vie privée, mais nous continuons de croire que les questions de sécurité des personnes et des biens collectifs doivent primer dans une telle situation. Il s’agit d’un lieu public où des actes criminels ont été posés par le passé. La ville se doit de prendre les moyens nécessaires pour protéger l’aménagement et les citoyens», ajoute M. Veilleux.

Un patrimoine à préserver

Le président de Beauce Art tient à rappeler que le parcours muséal en construction «constitue un legs unique pour la ville et que sa valeur est inestimable». Il entraîne déjà des retombées économiques importantes pour la région. «Plus de 20 000 personnes ont visité le parcours de Beauce Art l’an dernier uniquement. Plusieurs d’entre elles venaient de l’extérieur et la majorité des visiteurs profitent de leur sortie pour consommer des biens et services ici, chez nous. Leur apport économique se fait sentir et nous devons nous assurer de leur offrir un parcours en parfait état dont ils auront envie de faire la promotion et qu’ils voudront venir revisiter année après année», conclut M. Veilleux.

À terme, le parcours muséal sera constitué de 100 sculptures d’une valeur de 35 000 $ à 60 000 $ chacune. La cinquième édition du symposium se déroulera sous le thème <I>Sculpter l’histoire, en plein air<I> au printemps 2018.