Vers de plus grandes érablières ?
La région Chaudière-Appalaches rassemble la moitié des acériculteurs de la province, mais produit seulement le tiers du sirop au Québec. Cette situation changera à moyen terme d’après Marcel Larochelle.
Voir aussi : Saison peu productive pour les acériculteurs beaucerons
«On voit plus de producteurs qui achètent leurs voisins afin d’agrandir leurs érablières. Il y a aussi moins de relève pour reprendre les terres. Comme pour les fermes, produire du sirop deviendra davantage un travail à temps plein au lieu d’un second revenu», soutient le président du Syndicat des acériculteurs de la Beauce (SAB).
En 2016, la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec (RMAAQ) avait aussi accordé cinq millions d’entailles supplémentaires aux acériculteurs à implanter au plus tard à la fin 2018.
Sur le territoire du SAB, 139 968 entailles avaient été accordées à de nouveaux producteurs. Les acériculteurs existants s’étaient partagé 381 885 nouvelles entailles.
«Le travail d’acériculteur est maintenant plus exigeant et complexe. Les plus gros producteurs aident à mieux fournir nos acheteurs et développer de nouveaux marchés», croit Marcel Larochelle.