Ville de Saint-Georges rectifie certains faits

Ville de Saint-Georges a réagi au lendemain de la sortie effectuée par les parents d’un enfant autiste à la dernière séance du conseil. Par voie d’un communiqué presse, la Ville a voulu rectifier certains faits de son programme d’accompagnement au terrain de jeux.

Dans le cas dénoncé par Emmanuel Bérubé et sa conjointe, Nancy Paquet, la Ville atteste «ne pas être en processus d’exclusion permanente du terrain de jeux, mais elle a demandé aux personnes concernées qu’une ressource spécialisée du CRDI (ratio 1 accompagnateur pour 1 enfant) accompagne l’enfant au terrain de jeu. Dans le passé, le CRDI a déjà offert ce genre de service. Le Service des loisirs n’a pas eu de retour des personnes à qui cette demande a été signifiée.»

Actuellement, le ratio au terrain de jeux est de deux enfants par accompagnateur. En tout, 14 accompagnateurs sont embauchés par la Ville pour épauler 24 enfants, de 5 à 12 ans.

Le programme d’accompagnement existe depuis plus de 26 ans et coûte 41 000 $. La municipalité reçoit une subvention d’accompagnement de 3000 $ de l’Association régionale de loisirs pour les personnes handicapées au début avril.

Aucune discrimination

Selon la Ville, aucun enfant, respectant les critères d’accompagnement dont la demande est faite au mois de mars, n’est refusé avant d’en faire l’essai au terrain de jeux, et ce, sans aucune discrimination. Pour être accepté, les enfants doivent être âgés de 12 ans et moins, propres (pas aux couches) et de pouvoir s’intégrer au groupe pour au minimum 50 % du temps.

Les demandes d’inscription des enfants sont acheminées au Service des loisirs via les intervenants du CRDI, du CRDP ou du CLSC qui sont en lien avec les parents. Il n’y a donc aucune rencontre privée avec les parents.

Quant aux critiques formulées sur la compétence et le manque de formation du personnel par les parents du petit Xavier Bérubé, la Ville rappelle qu’il s’agit aussi d’emplois d’étudiants. Seuls les étudiants en éducation spécialisée, en adaptation scolaire, en psychoéducation ou qui ont une expérience pertinente à l’emploi peuvent postuler chaque été.

De plus, soulignons que les accompagnateurs reçoivent 30 heures de formation sur les premiers soins, le fonctionnement du terrain de jeux ainsi que la formation nationale en accompagnement en loisirs des personnes handicapées. La Ville soutient aussi que la responsabilité de contacter les parents pour mieux connaître et intervenir auprès de l’enfant revient au moniteur.