Woodooliparc : la Zone Frima en mode virtuel

NOËL. > Malgré l’annulation de la Zone Frima cette année, le Père Noël du Woodooliparc a trouvé une nouvelle formule pour divertir les enfants.

C’est ce qu’a confirmé le directeur du parc thématique Karl K. Boucher. «Notre équipe voulait continuer de faire vivre les personnages de la Zone Frima, malgré la pandémie».

Ainsi, dans les prochaines semaines, le Woodooliparc annoncera la mise en ligne d’activités virtuelles qui permettra aux enfants, et aux plus grands, de vivre la féerie de Noël, de découvrir l’histoire des personnages de la Zone Frima et, bien sûr, de rencontrer le Père Noël.

D’autres éléments pourront être greffés à la visite virtuelle, comme celle de commander un repas qui serait ramassé à un point de services. «Tout cela est encore en préparation, il reste encore des ficelles à attacher, mais ce sera bien adapté aux enfants, aux parents, aux écoles», ajoute M. Boucher.

S’il y a toujours un côté positif à chaque écueil, M. Boucher estime que la pandémie aura au moins permis de créer cet espace virtuel qui pourra être ensuite utilisé pendant les années à venir.

Une décision déchirante

Ce n’est qu’après avoir pesé tous les tenants et les aboutissants que la direction du Woodooliparc a décidé de ne pas présenter son activité phare de l’hiver. «Nous savons déjà que le mois de novembre est perdu et rien n’indique que cela pourrait changer au cours de décembre. Il aurait fallu faire des investissements sans savoir si nous pourrions ouvrir. Nous avons donc opté de regarder plutôt vers l’an prochain.»

En tout, c’est une trentaine de personnes, dont plusieurs jeunes, qui devront se passer des revenus que leur procurait la Zone Frima.

Les dinosaures en autos

Le Woodooliparc a été obligé d’innover au cours de l’été dernier pendant qu’il ne pouvait recevoir de foule sur le site. C’est alors qu’ils ont mis en place le parcours entre les dinosaures, les visiteurs confortablement assis dans leur véhicule.

«Le concept a très bien fonctionné, les réservations étaient remplies jusqu’à la fin. Malheureusement, nous sommes tombés en zone rouge et avons dû rembourser les clients des deux dernières semaines de la saison».

Malgré tout, le parc thématique a encore les reins financiers suffisamment solides pour envisager la prochaine saison avec espoir. «Nous aurons sans doute plein de nouveautés, car ce n’est pas un petit virus qui aura raison de l’imagination de notre équipe créative», assure M. Boucher.

Il ne reste qu’à souhaiter un vaccin tôt au printemps…