Zone Toxic fait miroiter un potentiel touristique intéressant

Du 2 au 31 octobre, la Zone Toxic au Woodooliparc à Saint-Georges a accueilli près 6200 visiteurs soit 1000 de plus que l’année dernière. Le quart des visiteurs provenait à plus d’une heure de route de la région faisant miroiter un avenir prometteur pour cette attraction touristique.

Pour la dernière journée d’opération à l’Halloween, les clients provenaient à une proportion de 75 % de l’extérieur de Saint-Georges. «Le plan d’action est de faire vivre à fond le site. J’ai eu des gens de Shawinigan, Saint-Apollinaire, Sainte-Claire, Québec, Lévis, Montmagny et Lac-Mégantic. C’est hallucinant de voir cela. Ce que je veux, c’est qu’on déplace des gens en Beauce, et la Zone Toxic en est la preuve. Je suis évidemment très contente de cela», affirme la présidente du Woodooliparc, Marie-Hélène Lepage qui était à l’accueil des visiteurs.

«Nous avons eu beaucoup d’effervescence, de plaisir et de clients satisfaits. Nous sommes très contents de voir le plaisir que les gens ont sur le terrain», ajoute cette dernière.
Rappelons que le parcours de l’horreur a été déménagé de Beauceville à Saint-Georges cette année. Cela a nécessité des investissements de plus de 250 000 $ pour offrir aux visiteurs la zone Frisson 66, un spectacle son et lumière en forêt, le Manoir hanté et bien des nouveautés comme le «bar à zombies». Plus d’une cinquantaine de personnes par soir étaient nécessaires pour l’animation.

Mini-toxic et report du Défi Sauve ta peau

Le Défi «Sauve ta peau» a été reporté pour des raisons logistiques. «Nous avions prévu l’événement à Marto (les Klowns de l’apokalypse) et le Défi Sauve ta peau, mais nous avions beaucoup de demandes pour une activité familiale. Nous avons donc tenu le Mini-Toxic le 25 octobre, en collaboration avec la Maison de la Famille, qui a été un succès. Nous avons remis 700 $ et amassé une vingtaine d’habits de neige au Club Inner Wheel. Il y avait plus de 300 personnes et il pleuvait, résume Mme Lepage. Zone Toxic, ce qu’on souhaite éventuellement c’est que cela vive au-delà du mois d’octobre. Nous voulons que le défi se tienne ailleurs qu’en octobre. Cela aura sûrement autant d’impact sinon plus.»

Pour février 2016, l’organisation fera part d’améliorations au site actuel. «Officiellement, on déborde d’idées. De nouveaux aménagements sont prévus pour bonifier le spectacle et sa durée. Assurément, les services de garde et les clubs sociaux auront une offre de service très distinctive. Également, nous envisageons des journées d’ouverture dans la période estivale. Le tout sera diffusé en février 2016», affirme la promotrice du projet.