Laurence Castera apprivoise sa part d’ombre dans son deuxième album

L’auteur-compositeur-interprète Laurence Castera, originaire de Saint-Philibert, a lancé son deuxième album en carrière intitulé Les hauts lieux le mercredi 24 avril dernier, à la salle de spectacles Le Ministère de Montréal.

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Disponible sur toutes les plateformes numériques depuis le 12 avril 2019, ce second opus est notamment le fruit de la collaboration entre l’artiste de la région et Simon Pedneault, à la réalisation et à la guitare, Cédric Martel, à la basse, PE Beaudoin, à la batterie, et Guillaume Chartrain, à la prise de son et au mixage

«Avec les musiciens, c’était super naturel et il y avait beaucoup de respect mutuel. En plus d’avoir énormément de talent et beaucoup d’idées, ils ont été très à l’écoute. Quand je déposais une ébauche de chanson entre leurs mains, je sentais que tout le monde avançait dans la bonne direction et c’était très motivant», mentionne Laurence Castera.

En immersion complète

Alors que la portion des cuivres et des cordes assurée par le Quatuor esca a été enregistrée au studio Dandurand de Montréal, le reste du disque a quant à lui été concocté au cœur de la forêt, soit au studio Wild situé à Saint-Zénon, dans la région de Lanaudière.

«Travailler dans la nature, c’est la seule avenue que je connais. Le fait d’être en immersion complète et à environ 15 minutes de la civilisation était la situation idéale pour stimuler mon côté créatif», explique le Beauceron.

Pour ajouter à l’aspect unique de cette expérience, une personne était chargée de transporter les musiciens jusqu’à cet endroit en véhicule tout-terrain.

«On ne pouvait pas sortir du studio par nous-mêmes car la quantité de neige qui s’y trouvait était trop importante. Cette situation a fait en sorte de créer une petite bulle magique autour de nous, qui était nécessaire selon moi, en plus de nous encourager à y rester pendant plusieurs jours consécutifs», renchérit-il.

Apprivoiser sa part d’ombre

L’album «Les hauts lieux» est disponible depuis le 12 avril 2019.

Comportant un total de 11 chansons, le nouveau CD de Laurence Castera est autant composé de «pièces rock très planantes» que de «morceaux ayant des sonorités plus pop».

Les thèmes abordés sur celui-ci sont entre autres la mélancolie, la nostalgie, l’amour et le mal de vivre.

«Je suis quelqu’un de très enjoué, mais je suis persuadé que chaque personne a une petite part d’ombre en elle. Pour ma part, j’ai appris à apprivoiser ce côté de moi-même et à bien vivre en sa compagnie. Je trouve aussi intéressant de puiser mon inspiration dans la douleur, une émotion qui vient me chercher profondément. Pour l’instant, je ne maîtrise pas encore les sujets plus joyeux, alors je laisse ça aux autres», confie ce dernier.

Une plus grande proximité

Faisant suite à son premier opus Le bruit des mots paru en février 2017, Les hauts lieux se veut à la fois plus lumineux et synonyme de proximité.

«Puisque nous avons joué et enregistré chacune des chansons tous ensemble, en direct et dans la même pièce, l’album présentera un aperçu très semblable de nos prestations à venir sur scène. Les gens qui l’écouteront ressentiront donc une plus grande proximité avec les instruments qu’ils entendront», conclut le principal intéressé.

Débutant bientôt une tournée qui se poursuivra jusqu’en 2020, Laurence Castera informe d’ailleurs qu’il s’arrêtera probablement en Beauce prochainement.

Notons que les dates et les villes exactes où le chanteur se produira seront annoncées sous peu sur son site Web ou encore sur sa page Facebook.