Quelque 500 spectateurs au concert de la Société lyrique de la Beauce

La Société lyrique de la Beauce a attiré quelque 500 spectateurs lors de son concert printanier présenté le 12 mai dernier en l’église de Saint-Georges.

En deux heures, le spectacle intitulé « Au chœur du monde » a fait voyager le public à travers neuf destinations, soit le Québec, la France, les États-Unis, l’Allemagne, la Hongrie, le Canada, l’Italie, le Royaume-Uni, l’Autriche et la Russie. Durant la représentation, une cinquantaine de choristes et six musiciens, sous la direction de Vincent Quirion, ont présenté les hymnes nationaux de ces différents pays dans leur langue officielle. Une à deux autres œuvres par pays ont aussi été ajoutées au répertoire, dont trois pièces instrumentales.

Le voyage musical s’est entamé au Québec au son « Gens du pays » de Gilles Vigneault. S’en est suivi « Mon pays » du même auteur. Les spectateurs ont ensuite été transportés jusqu’en France au son de « La Marseillaise ». Ce controversé chant de guerre écrit en 1792 durant la Révolution française se veut en réalité un chant de libération. Il est aujourd’hui l’hymne du pays, comme l’expliquait Suzanne Bougie, animatrice de la soirée. Tout au long de la soirée, l’animatrice est venue présenter les pays à l’honneur, les morceaux choisis par la chorale, ainsi qu’un bref historique de certains de ces chants. Dans la première partie du spectacle, le public a également pu voyager aux États-Unis, en Allemagne et en Hongrie. Des pièces de Key, Joplin, Williams, Fallersleben/Haydn, Bach, Mendelssonhn, Kölcsey/Erkel et Kelman ont résonné durant les 45 premières minutes de la représentation.

Retour au Canada pour amorcer la 2e partie du spectacle alors que les spectateurs ont pu entendre le « Ô Canada », « À la claire fontaine » et « Un Canadien errant ». Ils ont ensuite voyagé jusqu’en Italie, au Royaume-Uni et en Autriche. Le voyage a pris fin en Russie au son de « Katyousha » d’Issakovski/Blanter. Entre-temps, le public a pu entendre du Mameli, Morricorne, Verdi, Jenkins, Elgar, Preradovic/Wranitzky, Mozar, Lehàr, Milkhalkov/Aleksandrov, Glazounov et du Borodine.

Pourrait-on voir au choix de ce répertoire une prise de position politique ? La réponse est non. Comme l’a expliqué Mme Bougie en début de soirée, chacun des morceaux interprétés par la chorale a été choisi sans aucune considération politique, mais tout simplement pour sa beauté musicale.