Une chaude lutte à prévoir

À voir les chefs de parti, ministres et poids lourds des formations politiques en lutte aux élections partielles de Beauce-Sud, nous sommes en droit de s’attendre à une chaude lors du scrutin du 9 novembre.

À voir les chefs de parti, ministres et poids lourds des formations politiques en lutte aux élections partielles de Beauce-Sud, nous sommes en droit de s’attendre à une chaude lors du scrutin du 9 novembre.

Ainsi, le premier ministre Philippe Couillard et le chef de la CAQ, François Legault, comptent à leur actif déjà trois visites chacun au pays de l’érable alors que le chef du PQ, Pierre-Karl Péladeau, était de passage ici cette semaine. C’est sans compter la multiplication des pancartes électorales, les très nombreuses sorties publiques et médiatiques des candidats et j’en passe.

À constater le déploiement des forces sur le terrain, on ne peut que conclure que le résultat sera très serré. En campagne électorale, les partis font tous sans exception des pointages auprès de l’électorat. Sans en connaître la nature, il est facile de conclure que tant du côté libéral que de la CAQ, on croit que nos chances sont bonnes. Il ne faudrait non plus exclure les autres candidats car dans une lutte aussi serrée, il est possible qu’un négligé réussisse à se faufiler entre les favoris qui vont se diviser le vote.

Mais quand bien même que les ténors des différents partis parcourent les quatre coins du comté en compagnie des candidats, la tâche la plus ardue sera de faire sortir le vote. Les Beaucerons viennent à peine de sortir d’une éreintante élection fédérale et ils seront encore appelés aux urnes. Ce n’est déjà pas facile de faire sortir l’électorat aux quatre ans, alors imaginez en une période de seulement trois semaines.

Les candidats auront donc beaucoup de pain sur la planche pour convaincre les électeurs d’aller voter d’autant plus qu’il s’agit d’une élection partielle qui n’aura pas d’incidence sur le parti au pouvoir qui est majoritaire. Les électeurs devront donc choisir le candidat qui sera le plus apte à les représenter. Il n’en demeure pas moins de votre devoir est de voter. C’est d’ailleurs beaucoup plus facile de critiquer les décisions lorsqu’on s’est prévalu de son droit de vote. Alors, un autre petit effort, chers électeurs !