Des oriflammes pour rendre hommage aux militaires beaucerons

Trois semaines avant le jour du Souvenir, le 11 novembre, de nombreuses oriflammes seront accrochées dans la majorité des municipalités des MRC de Beauce-Sartigan et de Robert-Cliche dans le but de rendre hommage aux militaires qui ont donné leur vie pour leur pays.

Ce projet, mis en place par la filiale 249 de la Beauce de la Légion Royale Canadienne, permettra de reconnaître l’accomplissement des militaires en ayant leur photo et les années de services sur une oriflamme de trois pieds par six pieds qui seront installés sur différents poteaux dans les municipalités beauceronnes. «C’est un projet pour permettre aux familles de rendre hommage aux disparus, à ceux qui ont pris leur retraite ou qui sont encore actifs», explique le président de la filiale 249, Alain Maheux.

Cette idée d’installer des oriflammes un peu partout en ville vient du Nouveau-Brunswick. Après les incidents de Saint-Jean-sur-Richelieu et d’Ottawa qui ont coûté la vie aux militaires Patrice Vincent et Nathan Cirillo, la filiale de Saint-Jean sur Richelieu a mis sur pied le projet des oriflammes. À ce moment en service dans le secteur, Bruno Turcotte a ramené l’idée en Beauce lorsqu’il a pris sa retraite et a joint la Légion.

«Ici, le montage financier est différent. À Saint-Jean, ce sont les familles qui payent pour les oriflammes, mais ici, ce sont les municipalités qui vont en payer la plus grande partie. Les coûts pour la famille ne sont que de 50 $», ajoute M. Maheux.

Implication des MRC

C’est grâce à la participation de la MRC Beauce-Sartigan ainsi que de celle de Robert-Cliche et des municipalités que ce projet, permettant de mettre un visage sur les noms des militaires, a pu voir le jour. Les employés municipaux auront la tâche de trouver une place aux oriflammes dans les municipalités beauceronnes. La MRC Beauce-Sartigan a investi un peu plus de 8 600 $ sur le projet d’une valeur de 16 000 $.

«Je crois qu’à l’automne, on devrait avoir environ 90 oriflammes un peu partout, mais je m’attends à 120, peut-être 130 et même 200 pour les années à venir», rêvent Alain Maheux et ses confrères de la Légion.

Lorsqu’elles ne seront pas utilisées (11 mois par années), les membres de la Légion souhaitent qu’elles soient installées dans les bureaux municipaux, les bibliothèques, les écoles ou autres édifices publics afin qu’elles soient bien visibles.

Pour les familles ou amis de militaires qui souhaiteraient participer au projet oriflammes, ils peuvent contacter Alain Maheux au 418 225-4183 ou Bruno Turcotte au 418 221-8229. Ils devront ensuite remplir un formulaire qui sera étudié par le comité organisateur du projet. Les militaires qui seront sur les oriflammes doivent avoir été libérés honorablement de l’armée.