Don de 38 000 $ à deux Beauceronnes atteintes de scléroses en plaques

Un peu plus de 350 personnes ont participé à la troisième édition de la soirée-bénéfice organisée par Kennebec Dodge Chrysler et Excavation Lapointe & fils le 14 janvier dernier au restaurant L’Index à Saint-Georges. Une impressionnante somme de 38 145 $ a été versée à deux Beauceronnes atteintes de la sclérose en plaques, Jennifer Stone de Saint-Prosper et Francine Catellier de Saint-Georges.

Atteinte de cette maladie depuis son adolescence et inéligible à aucune aide gouvernementale, Jennifer Stone était enchantée de cet élan de générosité des Beaucerons. «Vous n’avez aucune idée à quel point nous sommes épatés et émus par la générosité des gens et à quel point nous vous sommes éternellement reconnaissants», a partagé Mme Stone sur sa page Facebook.

Quant à Mme Catellier, ce don important lui permet de rêver à sa future intervention médicale aux États-Unis. Le traitement non autorisé au Québec lui permettrait de renverser son diagnostic de scléroses en plaques. Cependant, il coûte près de 30 000 $. La Georgienne continue d’amasser des dons pour réaliser cet objectif via notamment plusieurs plateformes, dont les sites internet 1001causes.ca et GoFundMe.

L’événement prend de l’ampleur

Simon Beaudoin de Kennebec Dodge Chrysler, l’un des instigateurs de ce souper-bénéfice avec son ami, Léo Lapointe, est surpris de l’engouement de cet événement. La troisième édition a permis d’amasser près de 12 000 $ de plus que l’an passé. «Nous en sommes très contents. Les participants de la soirée aussi l’étaient», a commenté M. Beaudoin.

Pour expliquer comment l’événement prend de l’ampleur, ce dernier mentionne que plusieurs partenaires s’ajoutent d’année en en année en raison des résultats. En plus des centaines de convives, la troisième édition a réussi à mobiliser un peu plus de 200 commanditaires. La soirée a été ponctuée d’un repas, d’un témoignage de vie ayant pu traiter sa sclérose en plaques, d’encans silencieux et à la criée. Une vingtaine de bénévoles gravitaient autour de l’organisation, dont les sœurs Louise et Lucille Veilleux, qui ont donné beaucoup de leur temps selon M. Beaudoin.