Donner le goût du bénévolat aux jeunes, c’est possible!

Le 30 novembre dernier, le coloré animateur de radio, Marto Napoli, était invité à donner une conférence au sujet de sa collecte Marto et ses ti-pauvres à 80 étudiants en apprentissage individualisé de la Polyvalente de Saint-Georges (PSG) afin de leur apprendre ce qu’est le bénévolat et créer une relève qui saura redonner à la communauté.

Le projet a été initié par deux enseignantes de la PSG, Julie Faucher et Virginie Larochelle. «On va donner une nouvelle couleur aux paniers de Noël de Moisson Beauce en s’associant à Marto pour amasser des gâteries. On leur a demandé d’apporter leur gâterie préférée», explique Virginie Larochelle.

Marto Napoli était particulièrement heureux de son passage à la PSG. «Je les ai trouvés tellement allumés. C’était mon meilleur groupe ever», indique-t-il, survolté comme à l’habitude.

«Ce projet, c’est pour permettre aux élèves de participer positivement à une activité et d’avoir un impact sur la communauté. Ça les valorise beaucoup. Ils sont moins habitués à ce type de projets là. On a travaillé aux agrumes dernièrement, mais eux ne savaient pas que c’était du bénévolat», ajoute Mme Larochelle.

Lors de sa conférence d’un peu plus d’une heure, Marto a expliqué comment avait débuté la collecte Marto et ses ti-pauvres il y a 13 ans. «Je voulais motiver les jeunes à faire leur propre collecte et à donner les denrées à Moisson Beauce. Je leur ai dit qu’ils ont un potentiel incroyable. Ils posaient plein de questions. Ils sont motivés là-bas. En startant une collecte, ce qui est le plus <I>hot<I> c’est les surprises qui vont arriver. C’est le mieux», souligne l’animateur de radio.

Plus de bénévolat

Les enseignantes ne s’arrêtent pas là. Elles veulent amener les étudiants pour faire du bénévolat à Moisson Beauce. Ceux-ci se chargeront du chargement des paniers de Noël dans le camion. Les élèves se sont aussi cotisés afin d’offrir un présent à un enfant défavorisé. «Ils les ont emballés et sont allés le porter aux organismes concernés», ajoute Mme Larochelle.

Les deux femmes ne veulent pas s’arrêter là. Elles ont comme objectif de faire prendre conscience aux étudiants qu’il y a des besoins à l’année. Elles planifient une collecte de jouets dans les prochains mois. «C’est une belle relève, les élèves embarquent et ça donne le goût de continuer», explique en terminant Mme Larochelle. 

Pour ceux qui aimeraient participer à la collecte de ces étudiants, il est possible de remettre des dons à tous les élèves de la PSG ou de se rendre au secrétariat de l’école d’ici au 11 décembre.

Un exemple de générosité

Lorsque Marto Napoli dit aux étudiants qu’ils vont avoir des surprises en organisant une collecte, il parle par expérience. La plus récente surprise qu’il a eue avec Marto et ses ti-pauvres lui est venue de Sylvain Roy de Saint-Éphrem. «Des personnes comme lui, on en rencontre cinq dans notre vie. Je ne pensais pas que ça se pouvait, c’est quasiment trop généreux», s’exclame-t-il.

En effet, Sylvain Roy du Marché Tradition Famille Roy de Saint-Éphrem a accepté de vendre la bûche de Noël de Marto et en plus de remettre tout l’argent de la vente à la collecte, il a annoncé qu’il ajoutait cinq dollars de plus par bûche vendue.

«Je me suis fait avoir comme un débutant. Sur les 500 qu’on avait prévues, on en a vendu 1000 en 24 heures sur martonapoli.com», souligne Marto. C’est sans compter les épiceries qui la vendent. En Beauce, elle est disponible outre Saint-Éphrem, dans les deux IGA (Rodrigue et Filles et Familles Rodrigue et Groleau) ainsi qu’au IGA Veilleux de Sainte-Marie. Elle est aussi vendue dans certains commerces de Québec. «On est rendu à 7500 et on est juste au début décembre, c’est certain qu’elle va être mangée d’ici Noël, ça va en prendre d’autres», se réjouit-il.