La Marche du rein de Saint-Georges de retour au parc Veileux

COMMUNAUTÉ. La météo est venue jouer les trouble-fêtes lors de la Marche du rein de Saint-Georges, qui était de retour au parc Veilleux après deux éditions virtuelles en raison des mesures sanitaires pour contrer la pandémie de COVID-19.

Une vingtaine de personnes ont bravé une pluie battante dimanche matin pour faire quelques tours du sentier asphalté du parc. Malgré tout, la bonne humeur était au rendez-vous.

La coordonnatrice régionale de l’Est-du-Québec de la Fondation du rein, Maryse Néron, pouvait confirmer avoir amassé 8000 $ pour l’édition de Saint-Georges. Ce montant devrait cependant continuer d’augmenter puisqu’il est possible de donner jusqu’au 31 décembre sur le site Internet marchedurein.ca.

Avant le départ, Vincent Roy, a livré un témoignage sur son combat contre une maladie rénale qui attaquait ses reins. Cela l’a mené à recevoir un rein de son père. Il est tombé malade en 2019 à l’âge 29 ans. Il a dû recevoir des traitements de chimiothérapie et de plasmaphérèse, une sorte de dialyse qui doit être faite plus fréquemment, a-t-il décrit, ajoutant avoir aussi souffert d’une intense fièvre et d’insuffisance cardiaque. « Ça n’allait vraiment pas bien cet été-là », a résumé Vincent en quelques mots.

« Après cette séquence, j’ai pris du mieux. Les médecins m’ont annoncé que je pouvais être greffé et que la maladie ne reviendrait pas », a-t-il poursuivi. Autre bonne nouvelle à ce moment, ses deux parents étaient compatibles pour lui donner un rein.

C’est à ce moment qu’est arrivée la COVID-19, forçant plusieurs reports de son opération. « Cela a été tellement long que mon père et moi avons dû refaire les examens avant la greffe », a-t-il raconté. Ce n’est qu’en mars de cette année qu’il a pu recevoir son nouveau rein. L’attente lui a causé beaucoup d’anxiété.

Depuis, il se sent bien. Il a terminé son message en invitant les personnes malades à ne pas hésiter à consulter psychologues et psychiatres pour partager leurs craintes.

Rapidement, les médecins constatent que ses deux parents sont compatibles pour la greffe. La pandémie de COVID-19 est toutefois arrivée au Québec et l’opération a dû être repoussée à plusieurs reprises.

Une partie de l’argent amassée servira à la recherche sur les maladies rénales. Le reste sera utilisé pour aider les personnes atteintes ou qui ont été greffées récemment au Québec.

Rappelons que Saint-Georges compte un centre de dialyse. Lorsqu’un diagnostic d’insuffisance rénale est confirmé, la dégradation est irréversible. La personne devra alors recourir à la dialyse ou la greffe pour survivre.