La profession de conseiller en orientation a grandement évolué

Les possibilités dans le monde de l’éducation sont grandes. Avec la tonne d’informations disponibles, il est facile de s’y perdre. Selon les statistiques, les gens se réorientent trois ou quatre fois dans une vie. Dans le monde d’aujourd’hui, il est devenu impératif de pouvoir s’adapter au marché et d’être polyvalent.

Pour ceux qui étaient mêlés lorsqu’il est venu le temps de choisir une carrière il y a plus de 20 ans, et pour les jeunes qui le sont présentement, la profession de conseiller en orientation a beaucoup évolué. Pour les 13 orienteurs (12 femmes et un homme) de la Commission scolaire de la Beauce-Etchemin (CSBE), une semaine provinciale dédiée à l’orientation, ce n’est pas assez. La semaine québécoise de l’orientation aura lieu du 1er au 7 novembre prochain.

Pour certains adolescents, seule l’idée de devoir choisir quoi faire dans sa vie d’adulte semble un obstacle insurmontable. Surtout qu’un élève sur trois changera de programme au cégep.

La saison de l’orientation

Voilà pourquoi les conseillers en orientation de la CSBE préfèrent tenir leurs activités d’orientation en octobre et novembre. En plus d’effectuer des rencontres dans les classes pour donner de l’information sur le système scolaire, les conseillers en orientation invitent les jeunes aux portes ouvertes de différents cégeps, offrent des «soirées collégiales» sur des programmes plus spécifiques autant pour les jeunes de quatrième et cinquième secondaire que pour leurs parents.

Les rencontres individuelles peuvent aussi grandement aider les étudiants. «On les aide à identifier leurs forces, leurs faiblesses, leurs valeurs, de savoir comment ils sont comme personne et voir comment ils développent leur identité», mentionne la responsable de l’équipe d’orientation de la CSBE, Catherine Sullivan. Les étudiants passent aussi des tests d’intérêt, utilisent la méthode cursus pour découvrir  le marché du travail, peuvent assister à des conférences «midi thématique», participer à des journées carrières et visiter des kiosques présents sur l’heure du midi.

Catherine Sullivan affirme que le travail de conseiller en orientation est aussi de faire beaucoup de motivation scolaire, aider les jeunes à élaborer des projets de vie, à développer leur identité et la connaissance de soi.

Du côté des DEP (diplôme d’études professionnelles), les jeunes ont une journée d’exploration professionnelle afin de pouvoir voir les dessous d’un métier de leur choix. «Ils peuvent essayer, manipuler, toucher, ça aide beaucoup à savoir si l’on est à la bonne place», ajoute Mme Sullivan. Il y a aussi cinq journées par année où les étudiants peuvent se transformer en étudiant d’un jour dans un cégep. De plus, le 11 novembre prochain, tous les élèves de secondaire cinq participeront à une journée d’exploration au Cégep Beauce-Appalaches.

La possibilité d’être jumelé à un mentor via le site web academos.qc.ca est aussi utilisé par les conseillers en orientation pour aider les étudiants à se diriger au bon endroit. Des journées «jeunes explorateurs», qui permettent de faire des stages dans différents milieux est une autre bonne option à la disposition des orienteurs.

L’orientation pour certaines personnes peut être complexe. Si un jeune a des questionnements sur son avenir, un rendez-vous individuel avec l’orienteur est l’une des premières choses à faire. Et le plutôt sera le mieux, car même si l’hiver n’est pas arrivé, le 1er mars (date limite pour l’admission au cégep) arrive rapidement, surtout lorsque les réponses aux questions sur son avenir n’ont pas encore de réponses.

Afin d’en savoir plus sur les activités offertes par l’équipe d’orientation de la CSBE, consultez le calendrier au www.csbe.qc.ca.