Laura Couillard veut faire parler les victimes d’agressions sexuelles
Âgée de 13 ans, Laura Couillard a vécu un traumatisme important en étant agressée sexuellement alors qu’elle n’avait que sept ans.
Pendant un an et demi, cette jeune Mariveraine a été agressée par son grand-père Félix Diotte.
Le 15 avril dernier, celui-ci a été condamné à deux ans d’emprisonnement pour une douzaine d’événements de contacts sexuels et d’incitation à des contacts sexuels.
Si Laura ne souhaite pas revenir sur les détails précis des agressions, elle a accepté d’offrir un témoignage le 22 septembre prochain au Club de golf de Saint-Georges.
Celui-ci sera présenté dans le cadre d’une soirée-bénéfice soulignant le 25e anniversaire du Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) en Chaudière-Appalaches.
«J’ai accepté pour rappeler que le CALACS peut nous aider à sortir du trouble et faire face à nos inquiétudes. Ce ne sont pas des blessures qui peuvent se guérir toutes seules», dit-elle.
À visage découvert
Dès la condamnation de Félix Diotte, Laura Couillard voulait lever l’interdiction de publication qui empêchait les médias de mentionner son nom. Elle désire partager son expérience avec un maximum de gens.
«Ce sera mon premier témoignage, mais j’aimerais parler aussi dans les écoles. Plusieurs jeunes m’ont déjà contacté par les médias sociaux pour me parler de leurs histoires», mentionne-t-elle.
Sa mère Linda Marcoux a toujours soutenu sa fille dans son cheminement d’aide et son souhait de parler publiquement de sa situation.
«On aime nos enfants, mais nous ne sommes pas toujours outillés pour les aider. Même si le temps apaise les choses, il y a des émotions difficiles à traverser. On ne parle vraiment pas assez de l’importance du CALACS», pense cette dernière.
«Laura est un modèle de force et de résilience qui démontre l’espoir de surmonter un traumatisme», d’ajouter Valérie Poulin, directrice générale du CALACS Chaudière-Appalaches.
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