Le COBARIC effectue encore des travaux dans le ruisseau d’Ardoise
Le Comité de bassin de la rivière Chaudière (COBARIC) effectue de nouveau des travaux dans le ruisseau d’Ardoise à Saint-Georges dans le but d’améliorer et de restaurer l’habitat de l’omble de fontaine.
Les travaux ont commencé le 25 août dernier et se poursuivront jusqu’au 15 septembre prochain. Les citoyens observeront de la machinerie et des biologistes de Gestizone dans le secteur.
Le COBARIC indique que les travaux serviront à stabiliser près de 129 mètres de berge et à aménager une traverse de cours d’eau et un ouvrage de captage de sédiments. Par ailleurs, l’aménagement de quatre seuils et fosses et de trois frayères diversifiera l’habitat et favorisera la reproduction.
La construction d’une passe migratoire donnera accès à l’omble de fontaine à des portions de cours d’eau qui n’étaient plus accessibles en raison d’interventions humaines en milieu urbain.
Le 22 juillet dernier, 1,9 km de berges avaient été nettoyés et la plantation de végétaux dans certaines rives dénudées est prévue cet automne dans le but de recréer les bandes riveraines. Une trentaine d’élèves participeront à cette activité de plantation. Les propriétaires dont les terrains sont contigus au ruisseau d’Ardoise recevront des pochettes d’informations afin de les sensibiliser et de stimuler la poursuite des actions visant à préserver l’omble de fontaine.
Rappelons que des travaux afin d’effectuer un inventaire de cette section en 2008 avaient permis d’identifier des problématiques dont les apports en sédiment, des obstacles à la libre circulation du poisson, la présence de débris et des berges dénudées. Près de 750 arbres avaient été plantés en 2010 pour prévenir l’érosion des berges et filtrer les éléments polluants.
Le ruisseau d’Ardoise est l’un des plus perturbés par l’urbanisation dans le bassin versant de la rivière Chaudière selon le COBARIC. L’omble de fontaine est pratiquement absent de la section de 2,3 km localisée dans le secteur urbain de la ville.
Ce projet est financé par le gouvernement du Canada.