Le congrès provincial de l’Aféas attire près de 300 femmes

Sous le thème Place à L’audace, le 49e congrès provincial annuel de l’Aféas, tenu du 21 au 23 août derniers au Georgesville, a attiré environ 300 congressistes provenant de toutes les régions du Québec.

L’Aféas, Association féminine d’éducation et d’action sociale, a tenu son congrès provincial annuel à Saint-Georges et la région hôtesse était celle de Québec-Chaudière-Appalaches.

«Nous sommes très satisfaites de ce 49e congrès, qui a attiré un grand nombre de congressistes à Saint-Georges. Ce sont en effet 295 femmes, provenant de toutes les régions du Québec, qui y ont pris part, alors que la participation au cours des deux dernières années a tendu à diminuer», commente Jocelyne Rancourt, responsable du comité organisation de l’événement, composé de sept personnes de l’équipe régionale.

Les coprésidentes d’honneur du congrès, Marie-France Poulin de Sainte-Marie, vice-présidente du groupe Camada et de Kalia et Anne-Marie Rodrigue de Saint-Georges, directrice des marchés d’alimentation IGA Rodrigue & Filles de même que IGA Familles Groleau & Rodrigue, y ont livré des conférences qui ont su inspiré les participantes.

Table ronde

Pour la première fois de son histoire, l’Aféas a décidé d’ouvrir les portes de son congrès annuel au grand public pour une table ronde tenue le dimanche entre 11h et midi. Le sujet abordé a été celui de la conciliation travail-famille, un problème qui touche toutes les générations et plus particulièrement les femmes.

Le panel était composé de Josée Busque de Saint-Éphrem, membre du conseil municipal de l’endroit, travailleuse et mère de jeunes enfants, de Johanne Audet du Regroupement des aidants naturels du Québec et d’Isabelle Létourneau, Ph. D., professeure adjointe au Département de management et de gestion des ressources humaines de l’Université de Sherbrooke. La table ronde était animée par Julie Jolicoeur, présidente de l’Aféas de Lévis et responsable de service de garde en milieu familial.

Nous y avons appris que seulement 25 % des employeurs estiment qu’il reste encore des choses à faire en matière de conciliation travail-famille; que le même pourcentage de parents trouvent qu’il est difficile de concilier travail-famille; que l’âge moyen des proches aidants, en majorité des femmes, est de 45 ans; que, selon le vérificateur général, la contribution financière des proches aidants s’élève à 4 G$ de dollars; qu’un congé pour obligation familiale de 10 jours sans solde est prévu dans la loi pour prendre soin de ses proches, entre autres choses. Ainsi, diverses problématiques en lien avec la conciliation travail-famille ont été abordées et diverses solutions ont été proposées lors de la table ronde.

Quelque 20 femmes du grand public ont répondu à l’invitation lancée par l’Aféas.

L’Aféas tiendra son prochain congrès provincial à Drummondville. Il portera sur l’orientation de l’association et des mesures à prendre pour assurer sa pérennité.