L’endroit où passer l’Halloween, c’est chez Roch Toulouse !

Pour le jeune retraité, Roch Toulouse, l’Halloween est un moment de l’année qui lui permet d’étaler sa créativité et de permettre autant à ses visiteurs qu’à lui de s’amuser.

C’est la troisième année que Roch Toulouse transforme sa résidence de la 37e Rue B, dans l’ouest de Saint-Georges, en château hanté. Tout le devant de la maison et le terrain sont remplis de tombes et de personnages macabres plus épeurants les uns des autres. Question d’ajouter à l’expérience, il a créé toute une ambiance avec musique et machine à fumée.

«Je fais ça pour amuser les enfants. […] J’ai commencé il y a trois ans, on avait fait un party d’Halloween, il y avait 32 personnes», indique M. Toulouse.

Pour réaliser son décor, il a mis une vingtaine d’heures de travail la première année, 60 heures la deuxième année et cette année, il a déjà mis 35 heures de travail. «Et ce n’est pas fini, le défaire, ça prend un autre 20 heures», mentionne-t-il.

Mais il aime ça. «Les gens oublient de s’amuser. Moi je trouve ça important de garder le cœur jeune». L’an dernier, environ 200 personnes sont passées chez lui le soir de l’Halloween. «Il y a eu des jeunes qui ont eu peur, surtout des adolescentes de 13-14 ans. Elles criaient se sont sauvées et ne voulaient plus revenir, dit-il en riant. Les parents riaient et quand elles sont rentrées dans l’auto, j’ai ouvert la porte pour leur faire encore plus peur».

Par contre, pour les plus jeunes, Roch Toulouse fait attention. «J’enlève mon masque pour ne pas qu’ils aient trop peur». Il ne veut quand même pas traumatiser les enfants.

Beaucoup de récupération

Presque tout le décor a été fait de ses mains. Il a récupéré différents matériaux, du bois, des toiles, des restants de peinture, etc. «Ce qui coûte le plus cher, ce sont toutes les installations électriques pour les lumières, la machine à fumée et ce qui bouge», ajoute M. Toulouse.

Oui, il a patenté quelques machines, soit pour faire bouger des éléments de décors, ou faire des bruits effrayants ou encore les deux en même temps.

Il a investi environ 150 $. Le reste ne lui a rien coûté, que du temps, de la patience et de l’imagination.

Sa femme, Chantal Roy, le laisse aller dans sa passion. «Elle n’est pas très artistique, mais elle aime les films d’horreur», souligne M. Toulouse.

Noël?

Après en avoir fait autant pour l’Halloween, met-il encore le paquet pour Noël ? «Non, à Noël, je fais le Père Noël pour des personnes âgées, des gens qui ont des problèmes, des personnes oubliées. Je fais beaucoup de bénévolat», mentionne M. Toulouse.