Moisson Beauce remettra 2 250 paniers de Noël cette année

Le 23 novembre prochain, plus de 130 bénévoles donneront de leur temps afin de réaliser les paniers de Noël de Moisson Beauce.

Cette année, 2250 paniers seront assemblés avec de la nourriture sèche et bonifié d’aliments congelés et réfrigérés. La méthode de travail à la chaîne sera de nouveau utilisée afin de confectionner les paniers qui donneront un peu de bonheur à ceux qui ont faim. Environ 900 paniers à l’heure sont réalisés par l’équipe de bénévoles.

La valeur des paniers de Noël est estimée à 130 $ par les gens de Moisson Beauce. Il comprend 34 items de contenu sec, comme des pâtes, du riz, des céréales, des légumes en conserves et autres produits nutritifs comme du beurre d’arachides.

La Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches vient ensuite ajouter les produits frais ou congelés comme les œufs, le lait, la viande et plus. Les producteurs agricoles de l’UPA remettent une valeur totale de 10 715 $ en produits locaux à Moisson Beauce. La boîte comprendra également un pamphlet indiquant le contenu ainsi que des menus inspirés à partir des articles inclus dans le panier de Noël.

Par la suite, les paniers seront remis aux 61 organismes d’aide, présents dans neuf MRC, qui à leur tour les redistribueront aux moins nantis. Selon la directrice de Moisson Beauce, Nicole Jacques, un panier peut nourrir une famille de trois à quatre personnes pour quatre jours environ. Ces derniers seront distribués entre le 25 novembre et le 23 décembre.

Même si Moisson Beauce obtient de nombreuses commandites pour remplir ses paniers de Noël, il en coûte tout de même 50 000 $ à la banque alimentaire afin d’ajouter les éléments manquants.

25 ans de paniers

Cette année, Moisson Beauce réalise sa 25e édition de paniers de Noël. «C’est le panier le plus généreux à ce jour», souligne Nicole Jacques. En 25 ans, pas moins de 12 millions de kilos de nourriture qui ont été remis aux plus démunis à Noël, ce qui représente un montant de 63 M$.

«Notre passion c’est de produire de la nourriture. On est habitué à faire attention au gaspillage et à aller chercher le plus possible de la terre. Il y a de la pauvreté partout et nous devons faire notre part. Il nous fait plaisir d’offrir ces protéines nutritives, naturelles et locales à ceux qui en manquent», indique Sylvain Bourque, président des Producteurs de bovins de la Chaudière-Appalaches-Sud.