Plus d’une centaine de bénévoles font vivre les bibliothèques en Beauce-Sartigan

Dans le cadre d’une activité de réseautage et de reconnaissance tenue à la nouvelle bibliothèque de Notre-Dame-des-Pins, les bénévoles des bibliothèques de la MRC Beauce-Sartigan ont été chaudement remerciés de faire vivre la passion de la lecture dans les communautés.

Cette activité de reconnaissance avait été mise en place par la MRC Beauce-Sartigan et l’organisme Alphare. En plus de reconnaître et remercier les acteurs qui font rayonner la lecture sur le territoire de la MRC Beauce-Sartigan, l’événement avait pour but de partager les bons coups et de présenter le bilan des actions réalisées sur le territoire grâce à la Mesure dédiée à la lecture «Je lis, tu lis, on lit, en Beauce-Sartigan», soutenue par l’instance régionale de concertation pour la persévérance scolaire et la réussite éducative dans la Chaudière-Appalaches (PRÉCA) et par le gouvernement du Québec.

«Nous savons que le taux de littératie demeure trop bas dans la région, d’où l’importance de soutenir nos bibliothèques municipales qui dépendent presque entièrement de bénévoles, sauf dans le cas de la bibliothèque de Saint-Georges», mentionne Ariane Labonté, responsable de la culture à la MRC Beauce-Sartigan.

De son côté, la directrice d’Alphare, Annie Poulin, indique que la lecture est le déterminant numéro un de la persévérance scolaire et un outil incontournable pour prévenir l’analphabétisme. «Il faut travailler tous ensemble pour donner le goût de lire, et ce, dès l’enfance. Tous doivent s’allier pour dynamiser les bibliothèques et en faire des lieux de rencontres et d’échanges agréables et animés», souligne-t-elle.

Difficultés rencontrées

Les bénévoles ont pris part aux ateliers de travail. Parmi les obstacles les plus fréquemment rencontrés, notons le manque d’espace, de concertation et de bénévoles. Ils ont été invités à rêver la bibliothèque de 2025 en Beauce-Sartigan. Les participants ont imaginé l’embauche d’une animatrice qui irait d’une bibliothèque à l’autre, l’aménagement d’espaces plus invitants et la mise à profit de la technologie pour intéresser les lecteurs.

La bibliothèque a déjà commencé à changer. Le silence n’est plus requis et le livre se veut un prétexte au partage.

Mme Labonté ajoute que des études ont démontré que pour chaque point de pourcentage de gain en alphabétisation, on accroît le produit intérieur brut (PIB) de 1,5 %. Au-delà de sa fonction sociale et culturelle et des impacts incontestables sur l’état de santé et de bien-être des populations, la lecture est un investissement à privilégier.