Un premier Salon santé et bien-être sous le signe de la diversité
La première édition du Salon santé et bien-être a eu lieu le 22 octobre dernier entre 10h et 20h dans le hall d’entrée de la Polyvalente de Saint-Georges et selon l’organisateur, Claude Tremblay, 700 personnes s’y sont présentées.
Le père du patineur Édouard Tremblay, à qui vont les profits du Salon santé et bien-être, a réussi à dénicher une vingtaine de conférenciers sur différents sujets, allant du reiki à l’alimentation en passant par la grippe. Au total, il y avait 47 kiosques, de nombreuses entreprises de la Beauce, qui ont informé les visiteurs sur une multitude d’aspects reliés à la santé et au bien-être.
Il n’y a que trois semaines, M. Tremblay n’avait qu’une trentaine de kiosques de réservés. «J’ai travaillé très fort. J’avais atteint mon objectif de 50 kiosques, mais trois ne se sont pas présentés ce matin pour cause de maladie», explique-t-il.
Il y avait aussi sur place des démonstrations de yoga, stretching, Qigong, karaté, tai-chi et même technique de course.
Une quinzaine de bénévoles se sont joints à l’équipe, dont six étudiants. Les exposants n’avaient que de bons mots pour l’organisation et plusieurs ont souligné être contents qu’il y ait maintenant ce type de salon à Saint-Georges.
L’objectif de ce salon était d’amasser 15 000 $ puisqu’une année d’entraînement pour Édouard Tremblay, qui vise les Olympiques en 2022, coûte 20 000 $. Le montant que M. Tremblay a compté jusqu’à présent représente un profit de 10 000 $. Il est tout de même satisfait, même s’il était beaucoup plus optimiste au départ de l’aventure.
Bien que ce ne soit pas officiellement confirmé, Claude Tremblay pense qu’il devrait faire une seconde édition du Salon santé et bien-être l’an prochain. Les heures d’ouverture ne seront toutefois pas les mêmes puisque très peu de visiteurs se sont présentés après 17h30 ce qui fait que plusieurs exposants ont démonté leur kiosque plus tôt que prévu.
Une aide financière appréciée
Édouard Tremblay n’a pas de mots pour exprimer sa gratitude envers son père qui fait tout pour l’aider dans ses rêves olympiques. «Il a eu une très bonne idée parce que la santé et le bien-être sont en lien avec le sport», estime le patineur artistique qui entame sa troisième année d’études à Saint-Hyacinthe.
Dans son cas, l’horaire d’entraînement est très exigeant. Chaque jour, il fait trois heures de patin et une heure hors glace afin de prendre de la masse musculaire.
Édouard Tremblay se cherche, depuis juillet, une nouvelle partenaire de danse. Son ancienne partenaire, Moriah Chiang, s’est blessée à l’épaule et a décidé d’arrêter le patin. Bien qu’il trouve difficile de «garder le focus» puisqu’il aura été deux ans complets sans participer à des compétitions, il souhaite trouver rapidement une nouvelle partenaire afin de prendre part à la prochaine session de compétitions qui commence au début de l’été prochain.