Une nouvelle travailleuse sociale à Saint-Georges pour Deuil-Jeunesse

Deuil-Jeunesse peut maintenant compter sur une deuxième travailleuse sociale en la personne de Pascale Rodrigue pour dispenser les services de l’organisme dans la région de Saint-Georges.

L’organisme se spécialise au niveau des suivis psychosociaux auprès des enfants et de leur famille. Ceux-ci peuvent avoir besoin d’aide en raison de la maladie, de la disparition ou de la mort d’un proche. «Il y a aussi d’autres types de perte comme un jeune qui va vivre la séparation de ses parents ou un jeune qui a été abandonné par un parent», indique la responsable des travailleurs autonomes de Deuil-Jeunesse, Marie-Pierre Poulin.

Celle-ci donne en exemple un cas où le père d’un enfant allant à l’école primaire est décédé. «Nous allons suivre le jeune dans son deuil. Nous allons l’aider à verbaliser ses émotions et à apporter des explications. Nous aidons aussi à la compréhension au niveau de la mort, car c’est différent selon l’âge de l’enfant», ajoute Mme Poulin.

De plus, Deuil-Jeunesse peut également donner un coup de main à d’autres organismes qui ont besoin de leur expertise. Un programme a également été mis sur pieds pour rencontrer les jeunes dans les écoles. Des intervenants expliquent aux jeunes comment agir si un autre élève vit un deuil ou la séparation de ses parents.

Pour recevoir les services de l’organisme, il faut communiquer à leur siège social, situé à Québec, au 1 855 889-3666. Par la suite, la demande sera transférée à une travailleuse sociale.

Chantal Poulin, travailleuse sociale.

La région était déjà desservie par Chantal Poulin. Maintenant, l’organisme peut aussi compter sur Pascale Rodrigue. «Elles font principalement des rencontres individuelles avec les enfants et leur famille. Elles peuvent aussi faire des groupes d’intervention pour les enfants endeuillés ou sur la séparation parentale», décrit Mme Poulin.

Deuil-Jeunesse reçoit peu de subventions récurrentes. Il a donc mis en place un système à deux vitesses où les familles qui peuvent payer pour les services de l’organisme, tandis que les familles qui n’en ont pas les moyens pourront bénéficier d’un fonds que Deuil-Jeunesse a créé à cet effet. «On ne refuse personne. Il y a plein de jeunes qui vont avoir accès à des services complètement gratuits», conclut Mme Poulin.

L’organisme a été créé par Josée Masson il y a 11 ans. Elle était alors travailleuse sociale dans le réseau public du système de santé. Elle constatait qu’il pouvait être difficile d’aborder le deuil auprès d’enfants, même pour les intervenants.

Pour plus de détails, consultez le site Internet à l’adresse www.deuil-jeunesse.com