Bien plus qu’un endroit où emprunter des documents
N.D.L.R. Voici le deuxième de quatre textes visant à souligner les 20 ans d’existence du centre culturel Marie-Fitzbach
La bibliothèque de Saint-Georges était considérée comme le projet principal dans la conception du centre culturel Marie-Fitzbach.
Installée sur deux étages, celle-ci occupe un espace de 1500 mètres carrés. L’inauguration officielle a eu lieu le 10 septembre 1995 après des rénovations majeures ayant nécessité la démolition des étages en question.
Chef de division bibliothèque au Service des loisirs et de la culture, Marie Tanguay avait été embauchée comme technicienne en documentation cinq mois avant l’ouverture.
«Comme les travaux n’étaient pas terminés, on a commencé à faire l’achat, le recouvrement et le codage des livres à l’hôtel de ville avec l’aide de plusieurs bénévoles. Au départ, on avait seulement 14 000 livres et des postes de recherche informatisés», mentionne Marie Tanguay.
Évolution rapide
Saint-Georges ne possédait aucune bibliothèque avant 1995. Il aura fallu peu de temps pour que celle-ci accueille un nombre toujours grandissant de visiteurs ne venant plus seulement emprunter des documents. En juin 2015, la bibliothèque comptait 5500 abonnés avec une moyenne de 2000 visites par semaine.
«La mission de la bibliothèque s’est élargie avec les années. Les gens viennent aussi y chercher des informations, se divertir et profiter de l’aspect social. C’est devenu le troisième lieu de certains citoyens après la maison et le travail», soutient Marie Tanguay.
En ce moment, la bibliothèque possède environ 90 000 livres, 3500 disques compacts, 1300 DVD, 800 livres numériques et 120 titres de revues et journaux. On y trouve également des postes informatiques et un espace café/lecture.
Des conférences sont présentées chaque année, sans oublier les activités pour enfants comme Biblio-bout’chou et le club de lecture Crock-Livres. Dans le cas du club, le nombre de participants est passé de 30 à 400 enfants.
Si la collection de livres est renouvelée sur une base régulière, les employés ont trouvé une façon particulière de réparer ceux encore utiles avec une… sableuse !
«On s’en sert pour réaligner la couverture ou nettoyer les taches sur une page. Ça arrive qu’on coupe une partie des pages pour prolonger la durée du livre. Nous avons développé des techniques selon le système D pour débrouillardise», mentionne Marie Tanguay.
D’autres informations sur la bibliothèque sont disponibles au www.saint-georges.ca/se-divertir/bibliotheque et au www.facebook.com/fitzbach.
La semaine prochaine : Le Centre d’art et d’expositions