Musique électronique: une collaboration entre la Beauce, la France et la Belgique pour «Keep Me»

Un jeune homme de Saint-Georges, Frédéric Carrier, vient de lancer, en collaboration avec des DJ internationaux, une chanson intitulée Keep Me qui a récolté, en à peine cinq jours, 370 000 écoutes sur Spotify, sans compter les autres plateformes numériques.

La pandémie de COVID-19 et le confinement qui en a découlé ont permis au duo FRVMES composé des Beaucerons Frédéric Carrier et James Rodrigue, de travailler sur de nouveaux morceaux, dont un, Keep Me, qui a su attirer l’oreille de plusieurs maisons de disques.

Frédéric Carrier a commencé à faire de la musique électronique à l’âge de 14 ans. Au début, il a expérimenté différents styles de musique électronique. «Avec un logiciel à l’ordinateur qui permet de mettre tous les effets sonores ensemble pour faire un tout. J’ai aussi un synthétiseur virtuel et j’ajoute des percussions», explique-t-il.

C’est en travaillant fort sur ses différents morceaux que le duo FRVMES a réussi à percer. Selon Frédéric, le confinement a beaucoup aidé puisqu’il n’avait pas de cours au Cégep Beauce-Appalaches. Cela lui a permis de produire beaucoup de musique puisqu’il avait plus de temps libre pour pouvoir s’adonner à sa passion.

Signer avec la maison de disque Hardwell

Chaque fois qu’un morceau est prêt, il est envoyé à des maisons de disques, explique Frédéric Carrier. «Plusieurs étaient intéressées à signer. On a choisi celle qu’on croyait la meilleure pour nous et pour faire découvrir le morceau au public», indique-t-il. Ils ont donc choisi Hardwell qui a fait sortir la chanson sur toutes les plateformes numériques.

Le duo beauceron n’a pas travaillé seul sur cette chanson. Les jeunes hommes ont pu travailler avec en collaboration avec Cloud41, artiste français, et Brieuc, un Belge, des artistes qui ont déjà plusieurs titres à leur actif.

Frédéric Carrier mentionne que pour l’instant, il n’y a pas de projet de disque dans l’air même s’il travaille sur de nouveaux titres. «Je travaille par contre sur de gros projets, mais je ne peux pas en parler encore. J’ai hâte d’en montrer plus», mentionne-t-il. Quant à d’éventuels spectacles, ce n’est pas en projet en raison de la pandémie.

Processus de création

Frédiric explique que pour une chanson, il commence souvent par créer un brouillon, une mélodie ainsi qu’une structure de chanson. Par la suite, il l’envoie à son collègue Cloud41 qui lui donne une rétroaction. À la troisième étape, il fignole le tout avec Brieuc. «Ensuite, c’est le mixing et le mastering pour la rendre bonne pour les radios. Finalement, on envoie le tout aux maisons de disques».

Une rencontre aura lieu éventuellement entre Frédéric, James et Cloud 41, car il vient souvent au Canada. «La prochaine fois, on va se prévoir une semaine pour travailler de nouveaux titres».