Des œuvres exposées à Toronto et en Espagne pour Carolline Auclair

Artiste multidisciplinaire en arts visuels et enseignante spécialiste en arts plastiques et multimédia dans une école secondaire de Montréal, la Georgienne Carolline Auclair s’inspire de l’environnement depuis toujours. Celle qui a été initiée à l’art sous toutes ses formes par les membres de sa famille raconte comment s’est orchestré son parcours artistique, de la région à la grande métropole.

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Détentrice de dîplomes d’études collégiales en arts plastiques et en graphisme, ainsi que d’un baccalauréat en enseignement des arts plastiques, Carolline Auclair crée notamment des peintures, des performances en nature et des boîtes lumineuses en plexiglas, illuminées par des lumières DEL.

Cette dernière a pris part à plusieurs expositions individuelles et collectives au cours de sa carrière, de même qu’à divers symposiums.

Ses créations ont non seulement voyagé de Lac-Etchemin à Saint-Joseph-de-Beauce en passant par Saint-Georges et Notre-Dame-des-Pins, mais elles ont également été l’objet d’événements tenus à Québec, Montréal, Toronto et même en Espagne.

Quelques membres du défunt collectif des artistes-installateurs de Beauce, soit Bertier Guay, Clément Côté, Harold Gilbert et Ronald Richard, de même que l’historienne de l’art Marielie Labonté, font d’ailleurs partie des influences positives qu’elle a rencontrées sur son chemin.

Ses premiers balbutiements

L’artiste beauceronne a découvert sa passion pour les arts dès l’enfance. «À l’école secondaire, je faisais des portraits de ma famille au fusain et des caricatures de mes enseignants. À cette époque, tout le monde possédait un de mes dessins les mettant de l’avant», se souvient-elle.

À l’adolescence, les classes d’arts plastiques étaient ses préférés. «J’étais l’artiste de mon groupe et j’étais assez lunatique. Je me rappelle que j’étais très heureuse pendant ces cours», ajoute Carolline Auclair.

Un héritage précieux

Ce sont d’abord ses parents qui lui ont donné le goût pour les arts. «Quand j’étais jeune, on faisait la vaisselle en famille et ma mère nous disait souvent de regarder le ciel rose par la fenêtre parce qu’elle trouvait le paysage beau et artistique», confie-t-elle.

Son père, quant à lui, lui a transmis l’amour de la nature. «On avait une terre à Saint-Côme-Linière et il nous disait constamment d’apprécier tout ce qu’on voyait autour de nous», renchérit la principale intéressée.

Cette passion l’a justement incitée à emménager près du fleuve Saint-Laurent, à Pointe-aux-Trembles, afin d’y installer son atelier. Aujourd’hui, les principaux thèmes exploités dans ses œuvres ont tous un lien avec l’environnement.

«J’aime exprimer l’importance de la biodiversité, par exemple. Je m’intéresse aussi à l’empreinte énergétique des plantes et à la culture autochtone», conclut Carolline Auclair.

Notons qu’un caractère spirituel émane de chacune de ses créations, dont le style de situe entre l’abstraction et la figuration.

Projets actuels et futurs

Ayant présentement le vent dans les voiles, la Beauceronne a appris en novembre dernier que le distributeur de vêtements Le Galeriste avait créé des morceaux prêt-à-porter haute couture, fabriqués au Québec, à partir de ses œuvres.

Outre ce récent projet dont elle est particulièrement fière, Carolline Auclair prévoit s’adonner à la réalisation d’un safari photo sur l’île d’Anticosti à l’été 2019.