Des terres sucrées qui ont donné naissance à Saint-Philibert

En cette année du centenaire de Saint-Philibert, la pièce «Le royaume des sucriers» tombait à point pour montrer comment vivait nos ancêtres au début du 20e siècle.

Écrite et mise en scène par Harold Gilbert, la production a vendu rapidement tous ses billets pour les cinq représentations du 27 et 28 avril, ainsi que du 3 au 5 mai.

«Le comité des fêtes et moi, on ne voulait pas s’embarquer dans une fresque historique pour raconter toute l’histoire de Saint-Philibert. En lisant des documents sur Saint-Philibert, j’ai vu que ça a commencé ici avec du monde qui venait faire les sucres. Ils arrivaient de Saint-Prosper, Saint-Georges et Saint-Côme-Linière», explique Harold Gilbert.

À partir de cette idée, il a conçu un théâtre musical regroupant une vingtaine de comédiens, certains grimpant sur les planches pour la première fois.

Léonard et Arthémise sont amoureux, mais la guerre en Europe pourrait les séparer.

«Des comédiens avaient joué dans mes pièces de Noël à Sainte-Aurélie où on retrouvait des chants. Le comité souhaitait faire quelque chose dans le même genre. Des pièces de cabane à sucre, il n’y en a pas beaucoup. C’était parfait pour qu’on joue cela au printemps», croit M. Gilbert.

Retour dans le temps

Le royaume des sucriers se déroule principalement dans une cabane à sucre, pendant le week-end pascal du printemps 1918. Damase et son fils Edmond étant toujours au chantier, sa femme Julie doit s’occuper de faire les sucres avec ses filles et leur cousine.

Durant cette fin de semaine, l’humour et le drame frapperont l’érablière. Adélard pourrait bien mettre la main sur la cabane de Damase s’il n’obtient pas le remboursement de son prêt.

Hermas refuse d’aller à la guerre, alors que son frère Léonard est prêt à traverser l’océan pour faire son devoir. Amoureuse de ce dernier, Arthémise a peur de perdre l’homme de sa vie. Stanislas, le quêteux, amène son petit-fils Oscar à la cabane, mais sont-ils vraiment reliés ?

Quant au curé Fortier, malgré ses sautes d’humeur sur le péché, réussira-t-il à convaincre l’archevêché de Québec que Saint-Philibert mérite de devenir une paroisse officielle ? Autant de rebondissements que les spectateurs découvriront pendant la représentation…

À noter que d’autres activités auront lieu en 2019 pour célébrer les 100 ans de la fondation de Saint-Philibert. Pour en savoir plus, consultez la page Facebook Centenaire Saint-Philibert.