Pierre Hébert incite les spectateurs à quitter le confort de leurs pantoufles

C’est le vendredi 12 octobre, dès 20h, que l’humoriste Pierre Hébert montera sur les planches de la salle Alphonse-Desjardins du Cégep Beauce-Appalaches. Il y présentera pour l’occasion une supplémentaire de son deuxième one-man-show en carrière intitulé «Le goût du risque».

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Pour ce deuxième spectacle solo, Pierre Hébert s’est entouré de Charles Dauphinais à la mise en scène, de François Avard à la script-édition, ainsi que des auteurs Pascal Mailloux, Julien Tapp et Martin Vachon.

Après deux ans de tournée un peu partout en province, l’humoriste se considère plus à l’aise que jamais devant le public.

«Je ressens toujours une certaine adrénaline avant chaque spectacle, mais le stress de la première n’y est plus. J’ai même l’impression de faire la fête à chaque fois que je monte sur scène maintenant», explique-t-il.

Quitter la routine

Parmi les thèmes abordés pendant sa présentation, l’envie de quitter sa routine et de profiter de la vie au maximum en fait partie intégrante. «Avant d’entamer l’écriture de ce spectacle, j’étais rendu à un moment de ma vie où j’étais dans mes pantoufles. Or, je trouve important de se pousser à sortir de sa zone de confort», ajoute Pierre Hébert.

Le spectacle est d’ailleurs ponctué d’anecdotes personnelles. Ce dernier fait part de sa peur de prendre des risques de même que des moments où il a regretté d’avoir fait des choix audacieux. «Dans cet ordre d’idées, je parle entre autres d’amour, de mariage, d’enfants et de voyages. Selon moi, l’amour est le plus beau risque au monde», soutient celui qui sera à Saint-Georges la semaine prochaine.

Se réaliser sur le plan personnel

Quand l’humoriste dit avoir le goût du risque, tel que le titre de sa proposition le mentionne, il ne désire pas nécessairement réaliser des exploits grandioses. «Pour moi, prendre un risque ne signifie pas de s’adonner à des sports extrêmes ou de sauter en parachute. C’est plutôt de voyager, de s’ouvrir l’esprit, et de ne pas avoir peur de rencontrer de nouvelles personnes, notamment», confie-t-il.

Prêchant par son propre exemple, Pierre Hébert essaie dorénavant de vivre des expériences différentes à tous les jours. «Quand je vais au restaurant avec mon équipe de tournée, je pointe parfois quelqu’un et je décide de commander le même plat que lui ou qu’elle, sans savoir ce que c’est, afin de découvrir de la nourriture que je ne connais pas et d’essayer de nouvelles saveurs», renchérit le principal intéressé.

Dans sa vie personnelle, il fait également tout ce qui est en son pouvoir pour éviter que les semaines se ressemblent avec sa famille. «On va au zoo avec ma conjointe et mes enfants, pour en apprendre davantage une variété d’espèces. Une sortie comme celle-là, toute simple, nous permet justement d’éviter les journées routinières», précise l’humoriste.

Les spectateurs se confient

Pierre Hébert estime enfin que son spectacle, dans lequel il incite les gens à quitter le confort de leur quotidien, touche une corde sensible chez plusieurs d’entre eux. Certains spectateurs lui ont même livré de «touchants témoignages».

«Une femme qui était mariée depuis 25 ans s’est divorcée après m’avoir vu dans sa région. Elle ne se sentait plus heureuse depuis des années et s’est rendue compte qu’elle voulait reprendre sa vie en main», conclut-il.

Notons que les billets pour cette supplémentaire, présentée sans entracte, sont en vente au coût de 42 $ à la billetterie des Amants de la Scène, par téléphone au 418-228-2455 ou encore sur le site Web du diffuseur.