Immortaliser les granges comme des cathédrales de la ruralité
Peintre et dessinatrice autodidacte, Diane Grégoire est attachée à notre patrimoine québécois. Elle est triste de voir les granges subir les affres du temps ou carrément disparaître du paysage.
Afin que les gens n’oublient pas cet aspect du passé, cette dernière a peint une multitude de granges réelles ou imaginaires. Quelques-unes de ses toiles à l’acrylique sont exposées présentement au quatrième étage du centre culturel Marie-Fitzbach à Saint-Georges.
«Lorsque j’étais à l’école, Michel Lessard (enseignant de littérature) m’a transmis sa passion des antiquités et monuments originaux. J’ai été élevé sur une ferme où l’on avait des chevaux. Les granges avaient des formes et grandeurs différentes, car elles étaient construites par les familles selon leurs besoins», précise l’artiste native de Saint-Éphrem.
Pour reproduire les granges réelles, Diane Grégoire a pris des photographies de celles-ci à divers endroits au Québec. Perfectionniste, elle reproduit tous les détails du bâtiment et son environnement ambiant, y compris les sections abîmées.
«Certaines granges existent encore alors que d’autres ont été détruites. Même dans l’imaginaire, je n’invente pas des modèles de grange qu’on n’a pas déjà vu. Je n’ai jamais peint deux fois la même grange, mais je peux changer la saison et ajuster les angles selon mon inspiration», mentionne Diane Grégoire.
L’exposition Fiertés rurales sera en place jusqu’au 19 août. Le centre d’art et d’exposition du centre culturel Marie-Fitzbach est ouvert du mardi du jeudi de 12h à 20h30, le vendredi de 10h à 20h30 et le samedi et dimanche de 11h à 17h. L’accès est gratuit.