Jérémie Arsenault et Flip Fabrique ne baissent pas les bras
L’industrie culturelle a été grandement affectée par les répercussions de la COVID-19. Le milieu du cirque ne fait pas exception selon Jérémie Arsenault, cofondateur de la troupe Flip Fabrique.
En début d’année, l’artiste de Saint-Georges se trouvait à Paris avec d’autres membres de la troupe. Six fois par semaine, Flip Fabrique présentait son spectacle Transit au Théâtre Le 13e Art.
«Notre contrat allait de février à avril. C’était un show bien rodé, créé en 2011, qu’on avait déjà présenté dans plusieurs pays. Il y avait beaucoup de spectateurs à chaque représentation. Les critiques du spectacle étaient excellentes», soutient Jérémie Arsenault.
Vers la mi-mars, partout sur la planète, la COVID-19 a forcé l’arrêt de nombreuses activités. Le Théâtre Le 13e Art a fermé ses portes, comme l’ensemble des lieux de diffusion culturelle.
«Malgré les annulations, notre cachet était garanti par la compagnie de production qui nous avait engagés. Nous étions cinq artistes québécois et un américain. Heureusement, nous avons pu retourner chez nous sans problème», confirme Jérémie.
Pause et adaptation
Sur le plan personnel, cet arrêt forcé n’a pas nui à l’artiste beauceron. «Après plusieurs années en tournée et création, ça me prenait une pause cet été. La COVID-19 n’a rien à voir avec ma décision», dit Jérémie Arsenault.
Au lieu de s’apitoyer sur son sort, Flip Fabrique s’est adapté à la pandémie mondiale. Le nouveau spectacle Six, qui devait être dévoilé initialement en Autriche, a été retravaillé pour respecter les normes de distanciation sociale.
«Je ne suis pas dans ce spectacle, mais ça prouve que Flip Fabrique cherche toujours des solutions. Par exemple, des artistes ont participé à des défilés improvisés à Québec. Nous avons également présenté un spectacle adapté à Drummondville cet été», explique Jérémie Arsenault.
Flip Fabrique a aussi signé un contrat avec la Ville de Québec pour des représentations extérieures du spectacle Féria – l’Attraction, à l’été 2021.
«Notre bureau va continuer de chercher pour des aides financières culturelles. De mon côté, je prendrai plus de temps pour moi au cours des prochaines semaines», dit Jérémie, qui n’a aucunement l’intention d’abandonner le maniement du diabolo, sa spécialité sur scène.
Pour suivre les activités de la troupe, visitez le site web de Flip Fabrique.