«La Démolition Familiale» présenté au Cinéma Centre-ville

Le documentaire «La Démolition Familiale» sera présenté au Cinéma Centre-Ville de Saint-Georges dès demain, après avoir connu un succès intéressant ailleurs en province depuis son lancement.

Tourné entre 2011 et 2014, le film nous fait vivre les diverses épreuves d’un garçon et d’une fille de la région de Bellechasse qui sont initiés par leur père ou leur oncle à un derby de démolition. Leurs vieux mentors tentent alors de montrer ce dont ils sont encore capables. En pointant sa caméra pendant de nombreuses années sur une attachante famille qui se passionne pour la ferraille et les émotions fortes, le réalisateur Patrick Damien, originaire d’Armagh, offre un film qui contient à la fois de l’action, du suspense, des moments drôles et touchants. Le réalisateur a même remporté trois prix jusqu’à maintenant, le prix du public et meilleur premier long métrage au Festival du film de Québec, puis le meilleur premier long métrage documentaire aux Rendez-vous du cinéma québécois.

Damien a pu mesurer l’impact du film et l’appréciation du public lors d’une récente visite dans sa région. Il a pu revoir plusieurs des protagonistes du film. «J’ai rencontré beaucoup de gens. Évidemment, les gens m’en parlent, plusieurs sont venus me faire leur témoignage. Certains me parlent de leur expérience de spectateur, d’autres qui étaient contents de voir des gens qu’ils connaissent à l’écran.»

S’il ne peut quantifier le succès de son œuvre en terme d’entrées totales jusqu’à maintenant, Patrick Damien avoue que la réussite du film l’a tout de même surpris. «Il a été projeté sept semaines en salle à Lévis. Honnêtement, je ne m’attendais pas à ça.

Le succès de «La Démolition Familiale» ouvrira assurément des portes à son auteur et réalisateur. «C’est hyper important pour moi parce que c’est mon premier long métrage. Les portes ne s’ouvrent pas toutes automatiquement, mais j’ai fait mes preuves. J’ai pu mener à terme le projet, il a connu du succès et touché les gens. J’ai des projets de documentaires et de séries télé et même de long métrage de fiction. J’aimerais en faire un dans Bellechasse c’est certain.»