La malade et son monde imaginaire : amour, et argent règnent

La troupe de théâtre de l’Épisode présentait jeudi dernier la pièce La malade et son monde imaginaire à la salle Alphonse-Desjardins du Cégep Beauce-Appalaches. Adaptée à partir d’une œuvre de Molière, cette dernière traite d’amour, d’argent et de manipulation.

La malade et son monde imaginaire raconte l’histoire d’Henriette (Anaïs Nadeau-Vachon), qui, persuadée d’être victime de maladies sournoises, ne cesse d’accabler son personnel de maison ainsi que sa famille. Ne voyant aucune amélioration à son état, elle décide d’assurer sa survie en trouvant un époux pour sa jeune fille Angélique (Hélèna Hoareau). Comme le candidat qu’elle promet à sa fille est sur le point de devenir médecin, Henriette mise sur l’union des deux pour avoir accès au monde médical.

Toutefois, comme l’on peut s’en douter, Angélique est amoureuse d’un autre homme et l’idée d’un mariage imposé la plonge dans l’angoisse. Elle demande alors l’aide du personnel de maison afin de pousser sa mère à revenir sur sa décision.

C’est à ce moment qu’entre en scène Philippe (Jacob Morin), le beau-père d’Angélique, qui va tout mettre en œuvre afin de mettre la main sur la richesse d’Henriette. Celui-ci va même menacer sa belle-fille de l’envoyer dans un couvent si elle refuse le mariage.

Finalement, ce n’est qu’au terme d’un travail de longue haleine que la famille et le personnel de maison parviendront à convaincre Henriette. Angélique pourra alors retrouver l’homme qu’elle a toujours aimé tandis que son beau-père se retrouvera bredouille.

À la hauteur des attentes

Constituée entièrement d’étudiants du Cégep Beauce-Appalaches, la troupe de l’Épisode a livré une performance convaincante sur scène. Du premier au dernier comédien, tous ont su maîtriser leurs textes et bien cerner leur personnage.

Caroline Audet, metteure en scène de la pièce, ne pouvait d’ailleurs cacher sa joie à l’issue du spectacle. «Considérant le fait que nous nous produisions devant le public pour la première fois, je suis très contente et satisfaite de la performance de la troupe», mentionne-t-elle. Questionnée à savoir pourquoi elle avait décidé de faire une adaptation de cette pièce en particulier, Caroline explique que les thèmes exploités dans le texte de Molière l’interpellaient beaucoup en tant que metteure en scène. «Ce que j’adore de cette pièce, c’est que les thèmes exploités, soit l’amour, l’argent et la manipulation, sont toujours d’actualité», ajoute celle qui a également fait partie de la troupe de l’Épisode lorsqu’elle était étudiante au Cégep Beauce-Appalaches.