La recherche des origines est au cœur du quatrième roman de Maxime Landry

Le Beauceron Maxime Landry verra son quatrième roman en carrière sur les tablettes des librairies dès le mercredi 20 mars prochain. Intitulé Fils cherche père, si affinités, ce livre de 232 pages racontera l’histoire d’adoption d’Antoine Blanchard, abandonné à la naissance.

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Après avoir publié Journal d’un disparu (2015), Tout mon temps pour toi (2016) et Dernier appel pour l’embarquement (2017), l’écrivain, auteur-compositeur-interprète et animateur de radio originaire de Saint-Gédéon-de-Beauce aborde cette fois-ci les thèmes de la quête d’identité et de la recherche des origines dans ce nouvel ouvrage.

«Le personnage principal, atteint du syndrome d’Asperger, s’est promené dans une dizaine de foyers d’accueil jusqu’à l’âge de sept ans, avant de s’établir définitivement dans la famille adoptive qui lui a sauvé la vie», explique Maxime Landry.

Dans le but de connaître les détails sur sa propre histoire, de répondre à ses questionnements et de combler le vide laissé dans sa vie par ses vrais parents, il décidera, à l’âge de 18 ans, d’entamer des recherches afin de retracer son père biologique, sans toutefois parler de ses démarches avec le couple qui l’a adopté.

«Le seul détail qu’Antoine Blanchard connaît sur son père, c’est qu’il est dans la quarantaine et que c’est un auteur à succès. L’histoire de sa mère lui est quant à elle complètement inconnue», renchérit le principal intéressé.

C’est en travaillant à la Grande Bibliothèque de Montréal que ce dernier tentera de retrouver celui qu’il n’a pas eu la chance de connaître au cours de sa jeunesse.

Le roman «Fils cherche père, si affinités» se retrouvera dans les librairies dès le mercredi 20 mars prochain.

«Il analysera notamment les quatrièmes de couverture de tous les livres qu’il a sous la main en espérant pouvoir identifier son père par le biais de ses écrits ou encore de sa ressemblance physique avec lui», précise-t-il.

Ses recherches mèneront ultimement le jeune homme jusqu’à Paris, où il découvrira des secrets «bien différents de ce qu’il avait imaginé» à propos de son paternel.

Source d’inspiration

Maxime Landry a puisé son inspiration en écoutant des épisodes de This Is Us (Notre vie), dans laquelle «une belle histoire d’adoption» est mise de l’avant.

«Cette série télévisée s’est avérée le point de départ de ma rédaction. Je ne connais pas personnellement de gens qui ont adopté un enfant, mais j’ai eu l’occasion d’en croiser avec Opération Enfant Soleil, dont je suis le porte-parole depuis 2012. J’ai moi-même toujours considéré l’adoption comme étant un geste d’une grande humanité», confie-t-il.

Processus d’écriture

Notons que Maxime Landry s’est réservé une période de trois semaines afin de rédiger Fils cherche père, si affinités, en avril 2018.

«J’ai besoin de beaucoup de calme et de tranquillité pour écrire. J’ai donc passé du temps à ma maison en Beauce afin d’y arriver, entre autres, et je me suis donné un objectif à atteindre chaque jour en termes de nombre de mots», mentionne l’auteur beauceron.

Bien qu’il ait dû faire preuve d’une certaine rigueur en écrivant son manuscrit, le processus d’écriture en tant que tel lui a fait le plus grand bien. «C’est comme si j’étais en vacances», conclut Maxime Landry.