La Station et ses histoires au coeur d’un journal

Lorsqu’on parle de La Station, les résidents plus âgés de Saint-Georges associent rapidement ce terme au quartier entourant la rivière Famine. Lieu à la riche histoire, celui-ci fait l’objet d’un journal spécial mêlant photos, descriptions et potins.

Cette idée de concevoir un journal date de mai 2016. Une simple discussion entre amis, où chacun se remémorait des souvenirs de jeunesse, a été l’étincelle pour lancer ce projet de longue haleine.

« La Station et la rivière Famine étaient l’épicentre de plusieurs activités. Les premiers habitants de Saint-Georges vivaient à cet endroit. La Station est la page d’histoire de la naissance d’une ville », mentionne André Bisson, l’un des instigateurs du journal.

Commerces et résidences

Comptant une soixantaine de pages, le document fait notamment référence à l’origine du nom de la rivière Famine et ses nombreux ponts successifs. La majorité de l’ouvrage parle des entreprises et maisons ancestrales ayant marqué le passé de La Station.

La Meunerie P.A. Lessard, le Motel Souvenir, la Maison à Mathias, Les Matelas Beaucerons, la Maison d’Édouard Lacroix, le magasin général J. Eugène Morin : tous ces lieux et bien d’autres ont une histoire prouvant la richesse patrimoniale de ce quartier georgien. Une section du journal a été réservée à l’histoire ferroviaire et la gare de La Station.

« Faire les recherches, écrire les textes et trouver des photos, ça a demandé beaucoup de travail. On a compté sur le soutien de plusieurs partenaires. Créer ce journal, c’est une façon de retrouver des gens de la Station et laisser un legs », dit Michel Laflamme, autre instigateur du journal.

Ce qui reste

En conclusion de chaque article touchant un emplacement, les auteurs précisent l’élément que l’on y voit aujourd’hui. Par exemple, le Garage Rodolphe Poulin a été remplacé par Pro Nature. L’Auberge Saint-Georges a fait place au commerce Lou-Tec.

« Une seule entreprise existe toujours (Giroux & Lessard) et elle est déménagée (35e Avenue). Aujourd’hui, c’est l’endroit où se trouve l’épicerie Maxi. Les commerces ont disparu, mais des maisons ont résisté au temps », indique M. Bisson.

Outre André Bisson et Michel Laflamme, Pierre Morin, Gérard Jacques et Joffre Grondin ont aidé à la recherche et l’écriture des textes historiques. Lise Gendreau a aussi donné un coup de main au groupe. Quant aux potins, ils proviennent d’anciens ou actuels résidents de la station.

« On voulait faire une seule édition. Nous pourrions créer un deuxième journal si la demande est là. Nous avons encore des choses à raconter sur La Station », confirme M. Laflamme.

Le journal de La Station est disponible en version papier et numérique. Pour commander ou télécharger un exemplaire, visitez journaldelastation.com.