Le tricot intéresse encore toutes les générations

La pratique du tricot n’est pas un simple passe-temps réservé à nos grands-mères. Les plus jeunes générations peuvent développer leur dextérité et même déstresser avec des broches et une pelote de laine.

Depuis le 16 février et jusqu’au 23 mars, des membres du Cercle de Fermières Saint-Georges #34 animent chaque jeudi un cours gratuit de tricot au centre culturel Marie-Fitzbach. L’organisme a été approché par le Service des loisirs et de la culture de Saint-Georges afin de planifier cette activité.

«L’automne dernier, on avait fait un projet semblable avec des élèves de l’école des Deux-Rives. Ça s’inclut dans notre objectif de transmission du patrimoine», précise Diane Poulin, présidente du cercle.

Pour ce premier cours, 32 femmes de tous âges ont répondu à l’appel afin de confectionner un foulard ou un snood. Au préalable, une rencontre d’information a permis aux participants de choisir leur modèle et d’obtenir des conseils pour choisir la laine et les broches appropriées.

«On a été surpris de l’engouement, à tel point qu’on a fait deux groupes pour séparer les débutants et ceux qui avaient déjà tricoté», confirme Mme Poulin.

Partager son tricotage

Prouvant l’aspect du transfert générationnel, quelques duos mère-fille composent le groupe. Âgée de neuf ans, Clara Vachon accompagne sa mère Julie Lachance.

«Ça me tentait d’apprendre comment ça marchait. C’est le fun, mais aussi difficile. Ma mère est bonne et on pense refaire d’autres tricots ensemble», dit-elle.

Christine Lachance, éducatrice au service de garde de l’école Dionne, enseigne les rudiments du tricot à des enfants durant son travail.«Je viens ici pour prendre quelques trucs supplémentaires», précise celle-ci.

Membre des Fermières, Lucille Lacroix tricote depuis plus de 80 ans. Ayant conçu une multitude d’ouvrages, elle se réjouit de voir que le plaisir du tricot se transmet chez les plus jeunes.

«Ça développe la patience et la concentration, mais aussi le sentiment de fierté d’avoir fabriqué quelque chose. En plus, c’est un bon moyen de relaxation», pense-t-elle.

Vu le succès du cours, le Cercle de Fermières Saint-Georges #34 aimerait répéter l’expérience à court terme avec d’autres objets et niveaux de difficulté. Le cas échéant, les dates et heures seront annoncées au facebook.com/fitzbach.