L’école VYBE Danse Studio en met plein la vue

L’école VYBE Danse Studio présentait son spectacle annuel en fin de semaine dernière à la Polyvalente Saint-François de Beauceville. Pour l’occasion, plus de 900 spectateurs se sont présentés à l’une ou l’autre des trois représentations qui ont eu lieu entre le 11 et le 13 mai.

Cette année, le spectacle avait pour thématique centrale le fictif édifice Vybe. En trois heures et demie, les danseurs provenant de tous les niveaux ont fait parcourir 26 étages au public.

« C’est comme si on était dans un édifice de plusieurs étages. Donc, chaque fois qu’on change d’étage, on change de thématique », explique Vyrginie Bélanger, propriétaire de l’école et directrice artistique.

Au cours de la représentation, 150 danseurs de tous les niveaux et de toutes les catégories se sont relayés sur scène en groupe, en duo ou en solo. « Cette année, on voulait mettre l’accent sur le calibre de la danse, donc de pousser les chorégraphies à leur maximum, de pousser le potentiel des danseurs. Je pense vraiment que c’est ça qui ressort beaucoup dans le spectacle de cette année », mentionne la propriétaire de l’école.

En plus de provenir de tous les niveaux, les danseurs sont aussi de tous les âges. Sur scène, il y avait des danseurs de 3 à 50 ans. Malgré leur jeune âge, les enfants ont, comme les autres danseurs, donné leur maximum pour offrir aux spectateurs une représentation professionnelle mélangeant lumières et projection multimédia.

Questionnée à savoir s’il était difficile de préparer un spectacle avec des jeunes en bas âge, Mme Bélanger répond que l’encadrement est la clé de la réussite. « Il faut vraiment bien les encadrer pour que ce ne soit pas trop épuisant, pour que ce ne soit pas trop stressant. Quand on les encadre bien, au contraire, ils ont vraiment beaucoup de plaisir », explique Vyrginie Bélanger.

Un travail de longue haleine

Présenter un spectacle d’une aussi grande envergure représente tout un défi, tant pour le personnel que pour les danseurs. Le travail commence d’ailleurs très tôt à la fin de l’été.

« C’est beaucoup de travail. C’est très long. On commence à la mi-septembre. On a des cours toutes les semaines. Chaque groupe a une heure de cours par semaine. Les dernières semaines sont des pratiques intensives. On parle du samedi de 8 h le matin à 8 h le soir. Ce sont de grosses journées, c’est beaucoup de travail », raconte la directrice qui dit être fière du spectacle de cette année.