Les arts martiaux sont incrustés dans notre imaginaire collectif
Après s’être intéressé à l’arrière-scène du monde des arts martiaux, Olivier Bernard a conçu un deuxième livre portant sur l’ancrage de ce domaine dans notre culture populaire.
Sociologue originaire de Saint-Georges, Olivier Bernard a pratiqué plusieurs disciplines comprises dans la grande famille des arts martiaux.
Comme pour son livre précédent sorti en 2014, il s’est entouré de différents experts pour concevoir les chapitres de l’ouvrage intitulé Les arts martiaux : la puissance d’un imaginaire. Ces derniers résident entre autres en Inde, au Japon, en France et au Portugal.
«J’étais censé publier seulement un livre au départ, mais j’ai reçu tellement de textes d’auteurs que j’ai décidé de les regrouper selon des thématiques précises», mentionne-t-il.
Référence ultime
Le thème de l’imaginaire s’est imposé de lui-même pour la conception de ce second livre. La thèse de doctorat en sociologie d’Olivier Bernard portait sur l’étude de l’imaginaire d’une culture populaire des arts martiaux véhiculée par le cinéma.
«Ce qu’on voit dans le courant populaire devient la référence ultime, mais ce n’est pas nécessairement réalisable techniquement. Cela peut créer une frustration pour ceux qui voudraient exceller dans ce domaine», précise Olivier Bernard.
Dans ses recherches, il s’est aussi intéressé à la représentation de ce phénomène dans les jeux vidéo et aux relations de pouvoir chez les acteurs véhiculant un savoir à propos des arts martiaux.
Même le Japon, pays où les arts martiaux font partie de la culture nippone depuis des milliers d’années, n’échapperait pas aux clichés et stéréotypes.
Le livre s’intéresse aussi à des points plus spécifiques, comme les points d’accroche dans la capoeira, un art martial acrobatique dont l’histoire remonte au 16e siècle avec l’arrivée des premiers esclaves africains au Brésil.
Les arts martiaux : la puissance d’un imaginaire est maintenant disponible dans les librairies. Un troisième et dernier ouvrage devrait paraître cet hiver. Celui-ci touchera une thématique ne pouvant être dévoilée pour l’instant.