Maxime Landry s’inspire du temps pour son deuxième livre

Le Beauceron Maxime Landry a lancé, le 20 avril dernier, son deuxième livre intitulé Tout mon temps pour toi qui raconte l’histoire du multimillionnaire, Grégoire Porter.

Le deuxième roman de Maxime Landry est très différent du premier qui, puisqu’il était relié à l’histoire de son père, était qualifié de roman-récit. «Celui-ci, ce sont des personnages complètement inventés. […] J’ai trouvé ça complètement fou de faire naître un personnage à 45 ans avec sa vie et ses angoisses et de lui inventer un passé et un avenir», dévoile l’auteur, compositeur, interprète, animateur de radio et auteur.

Dans Tout mon temps pour toi, l’homme d’affaires, Grégoire Porter, est à la recherche de quelque chose qui ne s’achète pas, l’amour. Il travaille tout le temps et ne prend pas le temps de s’arrêter entre ses obligations et les visites à sa mère qui est dans le coma.

Pendant un an, il développe une histoire d’amour avec une femme, sur Internet. Il ne l’a jamais vue. «Plus tard, on va se rendre compte qu’il est marié. C’est quelqu’un qui court après le temps, qui cherche le temps», explique Maxime Landry.

Le roman est aussi un récit de voyage à Bali, puisqu’il s’agit d’un des rêves du personnage principal d’aller là-bas. Avec laquelle des deux femmes partira-t-il ? «Je ne peux pas vous le dire, il va falloir le lire», indique Maxime, un brin cachottier.

Le temps

«J’ai toujours eu envie d’écrire sur le temps. Ça a toujours fait partie de ma vie, j’ai toujours peur de manquer de temps. Je suis un peu insomniaque et j’ai tout le temps plein de projets. J’ai peur de manquer de temps, j’ai 1000 projets en tête et 1000 autres à réaliser. Le sablier aussi, c’est un objet super mystérieux et une façon de calculer le temps qui est belle», ajoute l’artiste.

Maxime Landry se découvre aussi dans l’écriture de roman, qui est plus longue que des chansons, mais dans laquelle il retrouve beaucoup de similitudes. «Le premier livre est parti d’une chanson, mais quand tu es rendu à 15 pages, ce n’est plus une chanson», souligne-t-il.

S’il a eu le goût de l’écriture, c’est grâce à sa mère. Et après tous les bons commentaires reçus après la publication de son premier ouvrage, il réalise en y repensant que l’écriture lui fait du bien. «C’est une espèce d’échappatoire. C’est aussi le seul moment où je suis seul. […] J’ai même déjà écrit mon troisième livre. Je prends de plus en plus ce temps-là pour moi», raconte-t-il en terminant.

En Beauce

Maxime Landry sera de passage en Beauce pour une séance de signatures à la librairie de la Chaudière de Saint-Georges, ce jeudi 28 avril à 19h.