Myriam Roy illustre son talent par la bande dessinée

Amoureuse du dessin, Myriam Roy a choisi d’en faire son métier. Ses projets l’ont mené à réaliser des bandes dessinées et illustrations pour les gens de tous âges.

«Ma mère m’amenait souvent à la bibliothèque. J’aimais reproduire des images comme les personnages de Tintin, Astérix et Lucky Luke. Mon grand-père était artiste peintre et je dessinais souvent chez lui», se souvient l’artiste native de Beauceville.

Après un DEC en Arts plastiques au Cégep Beauce-Appalaches, Myriam Roy a effectué un baccalauréat en Arts et design, concentration bande dessinée, à l’Université du Québec en Outaouais.

Sa bande dessinée «Marine en ligne» a été publiée dans un collectif.

 

«Je voulais être travailleuse autonome. Comme illustratrice, le travail est presque toujours à la pige», précise-t-elle.

Avec son projet synthèse en 2009, elle a reçu une mention d’excellence en dessin et le titre honorifique «Élève de la relève» décerné par le Rendez-vous de la bande dessinée de Gatineau.

La même année, Myriam Roy a remporté le quatrième prix du concours de bande dessinée Hachette Canada avec «Marine en ligne». Celle-ci a été éditée dans le collectif «Partie de pêche» chez Glénat Québec.

De Théo à Raif  Badawi

Résidant maintenant à Sherbrooke, Myriam Roy a participé à cinq épisodes de l’émission «T’es où Théo ?» sur la chaîne Yoopa comme bédéiste invitée.

En plus de réaliser divers contrats en dessin, elle donne des ateliers de bande dessinée et a été adjointe à la direction au Salon du livre de l’Estrie et chroniqueuse de bande dessinée pour le quotidien La Nouvelle.

En 2017, Myriam Roy a décroché un important contrat de Radio-Canada Estrie pour l’illustration de la bande dessinée documentaire «Raif Badawi – Rêver de liberté». Comptant 127 bandeaux en noir et blanc, elle est disponible uniquement sur le web.

La bande dessinée sur Raif Badawi a demandé huit mois de travail.

 

«Le travail de recherche a été effectué par les journalistes Marie-Ève Lacas et Geneviève Proulx. J’ai découpé le scénario et effectué les dessins de base (croquis) ainsi que les retouches. Marie-Ève s’est occupée des encrages avant que je procède à la finition. Geneviève a écrit les dialogues», explique Myriam Roy.

Le trio n’a eu que huit mois pour finaliser le projet. «Ça a été un gros rush. Je n’avais jamais essayé le style documentaire. C’était quelque chose d’original», avoue-t-elle.

Saint-Parlabas

Auteur de Saint-Georges, Alain Lessard a fait confiance à Myriam Roy pour illustrer les deux premiers tomes de sa série jeunesse Saint-Parlabas. En novembre dernier, les éditions Origo ont publié «Le cueilleur d’étoiles» et «La tarte à la chaussette».

«Les textes d’Alain étaient inspirants et lyriques. Je me suis basé sur l’univers visuel de la pièce de théâtre (Dunort) et c’était amusant à dessiner. Je souhaite qu’il me rappelle pour les autres tomes», dit Myriam Roy.

Myriam Roy a illustré les deux premiers tomes de la série jeunesse Saint-Parlabas.

 

Possédant son atelier à la maison, elle dessine à la main ou avec sa tablette graphique. Celle-ci encourage les jeunes voulant suivre ses traces à travailler fort et surtout, à toujours dessiner.

«La bande dessinée est mieux acceptée aujourd’hui parce qu’elle amène des réflexions et aide les jeunes dans l’apprentissage de la lecture», rappelle Myriam Roy.

Pour voir une partie du travail de Myriam Roy, visitez son site Internet.

 

Myriam Roy aimerait concevoir sa propre série de bande dessinée.