Pierre-Hervé Goulet sortira un premier disque à l’automne
Même si l’auteur-compositeur et interprète roule sa bosse depuis plus d’une dizaine d’années, Pierre-Hervé Goulet, lancera finalement un premier disque à l’automne prochain. Son premier extrait, Faut qu’on bouge, a été diffusé sur les réseaux sociaux le 21 août dernier.
Dans cet opus qui promet d’être hétéroclite, Pierre-Hervé met ses tripes sur la table. «Nous n’avons pas toute la vie pour faire ce qu’on aime. Ce sera un cri du cœur», commente l’artiste de 25 ans.
Guitare acoustique en solo, avec orchestre, des arrangements technos ou encore de trompettes s’entremêleront sur cet album réalisé au cours de la dernière année. Pierre-Hervé évoque aussi la possibilité d’une collaboration de Valaire. «Il y a du monde qui dise qu’un album doit avoir un son, bien ils ne seront pas contents d’écouter mon album, parce cela va être flyé et éclaté. C’est comme si je tirais du fusil dans tous les sens», illustre ce dernier.
L’album a été mixé au cours des derniers jours à New York. Il y proposera du nouveau matériel abordant divers thèmes, dont le temps.
«Personnellement, c’est un sujet qui me passionne. Il y a quelque chose de sain de parler du temps et aussi de l’amour. Tout le monde se fait défoncer le cœur un jour. Au début, je trouvais cela quétaine de parler d’amour, mais on dirait qu’avec le temps j’ai fait un deuil de cela. L’amour sera toujours un sujet très universel. Quelque part, c’est très thérapeutique d’en parler, et le public est mon psychiatre», révèle-t-il.
Il s’amuse à nouveau
De ses débuts prometteurs au secondaire à son passage à l’École nationale de la chanson à Granby, il y a eu aussi des victoires et des revers frustrants à certains concours de talents. «J’ai fait beaucoup de choses dans ma vie et j’ai eu beaucoup de remises en question. Cela a été tough par moments, mais depuis un an, j’ai un gérant et j’ai signé avec une compagnie de disque, Véga Musique. Cela m’aide à canaliser mes affaires», dit-il.
Son gérant, Richard Samson, l’ancien batteur de la formation Men Without Hats, à qui on doit le succès The Safety Dance, motive énormément Pierre-Hervé. «C’est un fou passionné, et j’avais besoin d’une personne qui a de l’énergie et il en a», raconte le Beaucevillois.
Depuis un an, Pierre-Hervé ne cherche plus à analyser constamment ce qu’il fait. «Je suis prêt, et je sens que j’arrive à me laisser-aller. J’ai longtemps retenu mes chansons cherchant toujours la perfection», confie Pierre-Hervé. La musique, c’est un jeu. J’ai réappris à jouer de la musique comme je le faisais à 15 ans, et ce, pour les bonnes raisons.»
Sachant que ses chansons ne pouvaient pas vivre seulement en spectacle, Pierre-Hervé a créé cet album plus commercial avec des pièces plus accessibles au public que son mini-album L’espoir est le meilleur des appâts. Avec ce premier disque, il espère que son timbre de voix, ses textes et son univers toucheront les gens au point de vivre de nouvelles expériences et retourné en France pour y jouer.