Que la lumière soit, et la lumière fut

CULTURE. > Après plusieurs mois de restauration, les vitraux emblématiques de la salle Alphonse-Desjardins du Cégep Beauce-Appalaches ont retrouvé leur lustre d’antan.

La restauration a été effectuée par Pierre Osterrath, celui-là même qui les avait conçues il y a un demi-siècle. Il est à l’origine de nombreuses oeuvres dans des lieux publics, notamment de somptueux vitraux dans le Métro de Montréal.

« J’ai pris plaisir à explorer diverses techniques non traditionnelles utilisant le verre comme moyen d’expression artistique », explique l’artiste, qui s’est adjoint de l’aide de Marie-France Dion. Au cours de sa carrière, M. Osterrath a produit plus de 27 000 m² de vitrail.

Ces vitraux colorés sont les originaux de l’ancienne chapelle du Séminaire de Saint-Georges, construite en 1966 et devenue, en 1981, la salle de spectacle. Quelque 300 000 $ ont été investis par le Cégep pour leur renaissance, un projet symbolique réalisé dans le cadre de travaux de réfection du bâtiment.

« L’histoire de la salle Alphonse-Desjardins est riche. C’est grâce à la Corporation du petit Séminaire que ce lieu à vocation éducationnelle a pu voir le jour. Les gens d’ici peuvent maintenant profiter de cette vaste salle pour assouvir leur soif de culture », explique Caroline Bouchard, directrice générale par intérim du Cégep Beauce-Appalaches.

Un travail d’équipe et de précision

Le processus de restauration s’est étalé sur environ trois mois. Les panneaux ont d’abord été nettoyés et décapés minutieusement, et des meneaux supplémentaires ont été ajoutés. Les panneaux endommagés ont été remplacés.

De nouvelles bordures ont été mises en place, avant la coupe et le sablage du verre. Enfin, il a fallu plusieurs semaines pour la réinstallation finale.

Un lien vers la vidéo expliquant le processus complet de restauration est disponible au cegepba.qc.ca/installations, section salle Alphonse-Desjardins et sur YouTube.