Un projet concrétisé après de multiples démarches

N.D.L.R. Voici le premier de quatre textes visant à souligner les 20 ans d’existence du centre culturel Marie-Fitzbach

Il aura fallu plusieurs discussions et beaucoup de travail pour concrétiser ce qui est devenu le centre culturel Marie-Fitzbach sur la 18e Rue à Saint-Georges.

Ancien directeur général à Ville de Saint-Georges, Marcel Grondin était directeur du Service des loisirs et de la culture lors de l’ouverture officielle du centre en septembre 1995. C’est lui qui a piloté le dossier à l’époque où les secteurs est et ouest n’étaient pas encore fusionnés.

«En 1990, on avait présenté l’idée d’un centre culturel régional au ministère de la Culture. Ça devait regrouper une bibliothèque, un musée pour enfants et une salle d’exposition. On avait amassé 450 000 $ dans une collecte de fonds et le ministère aurait fourni 2 M$», se souvient Marcel Grondin.

Le bâtiment aurait été construit au coin de la 118e Rue et de la 2e Avenue, en face du Georgesville. «On avait réalisé des plans, esquisses et maquettes. Un règlement d’emprunt avait été préparé, mais le projet a été enterré après avoir été rejeté dans un référendum en 1991», ajoute M. Grondin.

Renaissance

L’idée de créer un centre culturel est revenue sur la table en 1993. À ce moment, la congrégation des Soeurs du Bon-Pasteur possédait toujours le couvent abritant maintenant le centre. Celui-ci était peu occupé en raison d’une baisse du nombre de sœurs résidentes.

«On a négocié avec Sœur Denise Rodrigue qui était la directrice provinciale de la congrégation. Le couvent a été acheté pour 250 000 $. Nous avons dû réviser nos plans pour que le projet ne coûte pas plus de 2 M$», précise Marcel Grondin.

La somme de 450 000 $ provenant de la collecte de fonds était toujours disponible. Un montant de 1,5 M $ a été accordé à Ville de Saint-Georges par l’intermédiaire du programme Infrastructures Canada-Québec alors nouvellement mis en place par les libéraux de Jean Chrétien.

«Le contrat suite à l’appel d’offres a été donné en octobre 1994 et le centre a ouvert un an plus tard. Nous avons démoli le premier et le deuxième étage pour installer la bibliothèque. Il y a eu une entente avec la Fabrique sur le stationnement au lieu qu’on défasse le terrassement en avant du couvent», de dire M. Grondin.

Le quatrième étage a également été démoli. Celui-ci loge les bureaux de la Société historique Sartigan qui a conçu le Musée de l’entrepreneurship beauceron.

Le troisième étage est resté intact et accueille le Centre d’art et d’expositions. Ce dernier se trouvait auparavant dans l’édifice abritant aujourd’hui la Maison des jeunes Beauce-Sartigan sur la 3e Avenue.

«Le centre culturel est un des éléments déclencheurs au développement de Saint-Georges qui a été incroyable depuis 20 ans. Le visage de la ville a changé complètement après les fusions», soutient Marcel Grondin.

La semaine prochaine : La bibliothèque municipale