Un retour sur la scène internationale pour Guillaume Blais
CIRQUE. Guillaume Blais, originaire de Saint-Benoît-Labre, est de retour depuis quelques mois sur d’importantes productions en tant qu’artiste de cirque international. Il a été obligé de mettre sa carrière à l’extérieur du Canada sur pause pendant plus d’un an en raison de la pandémie.
Appelé à la dernière minute, le Beauceron s’est rendu en Arabie saoudite pour y monter un numéro spécial intitulé Banquine à trapèze, avec le Cirque du Soleil. Il a passé près d’un mois au Moyen-Orient. Le spectacle a été présenté du 21 au 24 septembre dans le cadre de la fête nationale du pays d’Asie.
« Six porteurs lancent une voltigeuse dans les airs. Je devais ensuite la rattraper sur un trapèze à plus de 30 pieds du sol. Au début, l’expérience a été tout de même assez impressionnante et ça m’a pris un peu de temps d’adaptation. Ça faisait longtemps que je n’avais pas travaillé avec le Cirque du Soleil et c’est toujours grandiose avec celui-ci », indique M. Blais.
Depuis quelques semaines, l’artiste de cirque collabore sur un spectacle d’envergure rendant hommage au populaire chanteur mexicain Juan Gabriel. Le Beauceron y présente deux numéros, un durant la deuxième partie et l’autre à la fermeture du spectacle.
Cette représentation est présentée en permanence au Teatro San Rafael à Mexico jusqu’au 23 janvier. Des discussions sont en cours pour y réaliser une tournée de ce spectacle par la suite, selon l’artiste beauceron. Il aimerait bien y prendre part si l’opportunité se présente.
Le Monastère
Cette année, l’organisme à but non lucratif (OBNL), le Monastère, célèbre ses six ans d’existence. Pour l’occasion, des soirées cabaret de cirque ont été organisées les 4, 5 10,11 et 12 novembre derniers à l’église anglicane St. Jax à Montréal.
« Le Québec, c’est la capitale du cirque. Tout le monde vient se former ici. En créant il y a six ans une formule de soirées cabaret de cirque, nous souhaitions, Rosalie Beauchamps [codirectrice générale] et moi, offrir aux artistes un emplacement de choix pour présenter leurs idées originales au public », affirme M. Blais.
Dans le futur, des projets d’expansion sont dans les plans du codirecteur général de l’OBNL. Il aimerait pouvoir prendre possession à temps plein de l’église anglicane St. Jax à Montréal. Pouvoir ouvrir des cabarets de cirque à l’extérieur du Québec est également une option si l’opportunité se présente.
S’adapter à la pandémie
Outre ses deux plus récents spectacles, Guillaume Blais n’avait pas eu l’opportunité de travailler sur d’aussi importantes productions depuis le début de la pandémie. Il a eu quelques petits contrats depuis janvier 2021.
« Tout a été arrêté et on a été rapatrié au Canada. Le Monastère, c’est vraiment ce qui m’a sauvé. J’ai vraiment concentré toute mon énergie là-dedans. Je souhaitais offrir un centre plus professionnel et un endroit d’entraînement de qualité aux artistes professionnels pour le futur et dès que tout allait être relancé », mentionne-t-il.
Comme plusieurs autres domaines, l’industrie du cirque a dû s’adapter à la COVID-19 pour permettre la présentation de spectacles. Les artistes de cirque sont ressortis dans les rues pour présenter leurs numéros. M. Blais a même mis en place un espace extérieur de création avec son OBNL, un projet qu’il avait derrière la tête depuis un bon moment.