Un sixième symposium de sculptures axé sur l’art et la nature
Transformer les réalités de la nature en délices visuels, voilà le défi que relèveront dix artistes provenant de huit pays à travers le monde dans le cadre de la sixième édition du Symposium international de la sculpture de Saint-Georges. Sous la thématique Dérives et délices grandeur nature, les sculpteurs seront en action du 26 mai au 16 juin prochains.
À lire également: «Beauce Art célèbre son cinquième anniversaire»
Originaires du Canada, de l’Espagne, de la Russie, de la Bulgarie, de la Serbie, de l’Ukraine, de la Chine et du Bénin, les différents créateurs ont été choisis parmi quelque 200 candidatures reçues.
«Les sculpteurs sélectionnés pour l’édition 2019 nous feront sortir de nos bunkers numériques et nous inviteront à concrétiser au quotidien, dans l’intimité réelle, les idéaux du vivre ensemble par des manières délicieuses et des matières ravissantes qui rendent possibles les regards réciproques», explique le directeur artistique de Beauce Art, Joseph-Richard Veilleux.
Le Québécois Bernard Hamel et l’Ontarienne Jennifer Macklem, résidant respectivement à Saint-François-de-l’Île-d’Orléans et à Ottawa, seront les deux représentants de chez nous.
Ils seront accompagnés des Européens Amancio González Andrés, Antonina Fatkhullina, Agnessa Petrova, Nedim Hadziahmetovic, Hanna Kyselova et Lyudmila Mysko, de même que des participants de l’Asie et de l’Afrique, Qian Sihua et Théodore Dakpogan.
Une expérience pour tous les goûts
Cette année, le site muséal sera situé en face des Pères Nature. Les créations seront donc installées le long de la rivière Chaudière, entre la passerelle face au centre sportif Lacroix-Dutil et le barrage gonflable, du côté est de la ville.
«Ludiques, rafraîchissantes, ouvertes à toutes les interprétations et à tous les publics, enfants et adultes, qui fréquenteront le site, les sculptures s’érigeront en repère incontournable et sauront réunir art et nature», ajoute le principal intéressé.
Notons que les œuvres qui seront élaborées au Quartier des artistes d’ici quelques mois, soit dans le stationnement de l’Espace Redmond, mettront la pierre et le métal à l’honneur.
Combiner le deuxième art et la cuisine
C’est le chef cuisinier français Jean Soulard, ambassadeur de la cuisine québécoise et canadienne, qui assurera la présidence d’honneur du sixième symposium.
Ne pouvant pas être présent lors de la conférence de presse du mardi 26 février, ce dernier s’est adressé aux personnes présentes par le biais d’une vidéo préalablement enregistrée.
«Différentes raisons font en sorte que j’adore votre région, notamment la gentillesse et l’inventivité des gens qui y habitent, ainsi que l’énergie que vous mettez dans tout ce que vous faites. Votre événement touche aussi directement mon travail, qui est une forme d’art en soi. C’est pourquoi je me suis empressé d’accepter la proposition du conseil d’administration», souligne-t-il.
Conférencier invité du souper-bénéfice au profit de Beauce Art, M. Soulard aura d’ailleurs l’occasion d’aller à la rencontre des Beaucerons et d’échanger plus amplement avec eux le jeudi 30 mai, au centre de congrès Le Georgesville.
Mettre l’éducation de l’avant
Pour la première fois depuis 2014 et dans le but de créer un lien entre l’art et l’éducation, la sculpture d’une étudiante du département d’arts visuels du Cégep Beauce-Appalaches sera mise aux enchères lors de cette activité-bénéfice organisée en marge du symposium.
Réalisée dans le cours Sculpture II, l’œuvre La leçon de Sabrina Bergeron, sur laquelle se retrouve un poisson, fera partie des 11 objets d’art vendus à l’encan au cours de la soirée.