Une ambiance de fête et d’entraide au Woodstock en Beauce

Le festival Woodstock en Beauce s’est déroulé dans un esprit de fête et d’entraide du 28 au 30 juin à Saint-Éphrem.

Il était encore trop tôt pour connaître le nombre de personnes ayant participé à cette 24e édition, alors que les organisateurs ont quitté les lieux lundi. «Nous avons accueilli sensiblement le même nombre de festivaliers que l’an dernier», estime cependant le coordonnateur du Woodstock, Patrice Pellerin.

Celui-ci n’a rapporté aucune anicroche au cours de l’événement. «Tout s’est bien déroulé. Les spectacles étaient super bons. Il y avait un bel esprit de fête et d’entraide qui régnait. Les gens ont également été très respectueux du terrain», note-t-il.

Comme on pouvait s’y attendre, les festivaliers ont encore une fois démontré leur imagination lors de l’aménagement de leur terrain de camping. Certains se sont déguisés en pirates, alors qu’ils avaient amené leur bateau au-dessus duquel flottait un drapeau pirate. D’autres ont nommé leur camp le Jurassic Woo et ont enfilé des costumes de tyrannosaures.

Les chaudes températures pendant l’événement n’ont pas entraîné de complications. «La seule chose, c’est que nous avons dû installer des ventilateurs pour les artistes, car la chaleur s’accumulait dans la Grange. Aussi, nous avons aussi fait une tournée avec notre équipe médicale pour distribuer de l’eau et éviter la déshydratation», ajoute M. Pellerin.

Un quart de siècle pour Woodstock

Le festival célébrera ses 25 ans l’an prochain. Pour l’occasion, les organisateurs envisagent de ramener la scène extérieure. «Nous avons déjà parlé entre nous de ce que nous voulons faire pour les 25 ans. Ce sera une édition à plus grande échelle. Peut-être qu’il y aura une scène extérieure», mentionne le coordonnateur.

Cependant, le Woodstock n’atteindra pas la taille qu’il avait vers la fin des années 2000. «Le festival n’aura jamais la même envergure qu’avant. Ça représente un trop grand risque financier. Nous voulons grossir, mais sans exagérer. Nous préférons organiser un plus petit festival qui est “sold out” qu’un trop gros festival», conclut Patrice Pellerin.