Une pièce qui s’inscrit tranquillement dans la tradition de Noël

Offerte au public pour la troisième année d’affilée à Sainte-Aurélie, la pièce Noël au chemin des Français, écrite et mise en scène par Harold Gilbert, devient tranquillement un incontournable du temps des fêtes.

Présentée vendredi soir, samedi soir et dimanche après-midi, au centre municipal de Sainte-Aurélie, la pièce a fait salle comble deux représentations sur trois.

La pièce est sous la direction musicale de Marlène Maheux et Lucille Thompson. La distribution, composée de comédiens non professionnels, a offert une très bonne performance, digne des grands. Les enfants ont également été excellents, indique le metteur en scène Harold Gilbert. «Ils sont tellement bons que je leur ai écrit une scène» expose-t-il.

Une pièce revampée

Noël au chemin des Français a été revampée légèrement pour cette troisième année de présentation, explique M. Gilbert. Une scène avec le curé et les tantes des États-Unis a été ajoutée. Les chansons pour leur part ont été raccourcies. «On ne voulait pas que ça fasse trop chorale. On préférait que ça reste plus du côté de la comédie musicale», explique Harold Gilbert. La fin a également été refaite pour s’ajuster aux critiques. C’était d’ailleurs la suggestion d’un spectateur, souligne le metteur en scène.

En nouveauté cette année, la configuration de la scène a été changée. La scène est installée sur la partie large de la salle, ce qui permet à tous les spectateurs de bien voir et bien entendre, peu importe où ils étaient placés. De plus, le rythme de la pièce a été retravaillé afin d’assurer une plus grande fluidité sans laisser de temps morts.

Rappelons que la pièce est l’histoire de deux jeunes femmes, une du village et l’autre d’un rang qui se sont amourachées du même garçon. Ce dernier a jusqu’à Noël pour déterminer laquelle il prendra pour épouse. La pièce témoigne également d’une époque où tous travaillaient dur pour arriver.

De retour l’an prochain

La pièce sera de nouveau de retour l’an prochain, confirme Harold Gilbert. Cependant, cette fois, il entend commencer la vente de billets plus tôt et peut-être ajouter une autre représentation en après-midi.

«C’est une belle histoire de Noël. J’aimerais beaucoup que ça devienne un classique et que les gens de l’extérieur de la Beauce viennent. C’est une pièce du terroir qui met en valeur notre patrimoine beauceron […] et la parlure des gens d’ici», conclut M. Gilbert.