Une première réussie pour A-muz-arts

Quatre artistes professionnels, huit initiés et une centaine de spectateurs se sont rassemblés dimanche dernier sur le terrain de l’église de Saint-Georges dans le cadre de la première édition d’A-muz-arts.

Outillés de leurs doigts et d’une petite éponge, les artistes se sont laissés entraîner pendant une heure sur des airs de films de danse et de comédies musicales afin de créer une œuvre inspirée du moment présent. «C’est vraiment de se sentir dans nos émotions et de se laisser porter par la musique pour pouvoir exprimer quelque chose dans les choix de couleur, dans la façon, dans la gestuelle, dans les traits, dans l’application», explique Geneviève Saint-André, artiste-peintre et coorganisatrice d’A-muz-arts.

Pour les artistes, notamment chez les initiés, offrir une prestation devant le public s’est avérée quelque peu stressante. «Pour faire cet événement, on a fait une rencontre préliminaire justement pour enlever le plus de pression possible», explique Mme Saint-André avant d’ajouter que le but était de s’amuser. Les artistes assurent cependant qu’ils étaient tout de même nerveux avant la prestation. «On se demandait : mais qu’est-ce qu’on va faire sur notre toile avec cette musique ? C’est une belle musique, mais qu’est-ce qu’on va pondre ?», s’inquiétait Renée Bureau, artiste initiée.

A-muz-arts se voulait aussi l’occasion pour le public d’assister à tout le processus artistique qui vient avec la création d’une œuvre. «Ça permet aux gens d’aller voir ce qui s’est passé… Ils [les spectateurs] voient tout le processus parce qu’une performance artistique c’est évolutif. On peut commencer avec quelque chose et finalement, ça disparaît [pour donner autre chose]», mentionne Mme Saint-André.

Expositions

Le public n’ayant pas pu assister à la prestation des artistes pourra voir les 12 œuvres chez Judo Beauce, au Café l’Aléa, ainsi qu’au Centre culturel Marie-Fitzback. À noter qu’à ce dernier endroit, la prestation des artistes sera présentée sur un écran.

Une deuxième édition d’A-muz-arts ?

Bien que la première édition d’A-muz-arts vient à peine de se terminer, Geneviève Saint-André et son conjoint, Martin Beaulieu, songent déjà à organiser une deuxième édition. «On a déjà des petites idées qui pourraient amener un petit plus l’année prochaine», explique l’organisatrice qui se dit très satisfaite de cette première édition.