Une sixième édition à cheval entre nature et gourmandise

La sixième édition du Symposium international de la sculpture de Saint-Georges s’est terminée le 16 juin par une visite guidée des dix œuvres regroupées le long de la 1ère Avenue, entre la 107e Rue et la 110e Rue.

Chaque artiste a eu l’occasion de présenter son œuvre, de même que sa démarche artistique l’ayant menée au résultat final, devant plusieurs dizaines de personnes.

C’est notamment le cas de Théodore Dakpogan, qui a pris la parole pour décrire sa sculpture intitulée «Nature: la nouvelle figure du sacré» montrant deux feuilles unies à leur base.

Celles-ci représentent les peuples du Nord et du Sud. «Les feuilles ont une vertu. On les retrouve ici, au Canada, on les retrouve aussi en Afrique et un peu partout dans le monde. Sans elles, la pollution risque de nous tuer tous», décrit-il.

Par cette représentation, M. Dakpogan, originaire du Bénin, souhaite illustrer le passage d’un savoir-faire entre les peuples.

Rivière et nature

Le thème choisi cette année, Dérives et Délices,  fait référence à la rivière coulant à proximité et à la présence des Pères Nature, tout juste de l’autre côté de la 1ère Avenue.

La nature occupe aussi une place importante au sein de cette sixième édition. «Les sculpteurs nous feront sortir de nos bunkers numériques d’indifférence et nous inviteront à concrétiser au quotidien, dans l’intimité réelle, les idéaux du vivre ensemble par des manières délicieuses et ravissantes qui rendent possibles les regards réciproques tout en douceur de pierre et de métal», indique le directeur artistique de Beauce Art, Joseph-Richard Veilleux.

Des œuvres plus rapprochées

Les sculptures réalisées cette année ont été installées dans un espace plus restreint qu’à l’habitude. «Au départ, la ville nous avait donné de la passerelle [en face du centre sportif Lacroix-Dutil] jusqu’à la passerelle du barrage [gonflable]. Cependant, les travaux de l’espace Carpe Diem ne sont pas complétés. On a donc perdu cet espace-là, alors que nous avions déjà accepté tous les projets», explique le président de Beauce Art, Paul Baillargeon, qui qualifie le résultat d’intéressant.

Rappelons que l’objectif de Beauce Art : L’International de sculpture est de doter Saint-Georges d’un musée à ciel ouvert comprenant une centaine de sculptures dispersées dans le centre-ville. Depuis 2014, une dizaine d’œuvres sont réalisées chaque année.