Vivez un voyage à l’international avec les crèches de Martial et Hélène

Martial Drouin et Hélène Paquet collectionnent les crèches depuis près de 20 ans. Grâce à des achats, dons et cadeaux, leur inventaire a atteint plus de 1000 crèches aux couleurs de multiples pays.

«Ça a commencé lorsque je suis resté figé devant une crèche au Jardin Hamel (Ancienne-Lorette). On l’a acheté même si nous avions déjà une crèche. Mon mari en a vu une autre qui lui plaisait dans un ancien marché aux puces à Saint-Martin. Nous avons eu le goût d’en avoir plus et le bouche-à-oreille a fait le travail»,  dit Hélène Paquet.

Des amis et connaissances ont offert des crèches au couple à la suite de voyages. D’autres personnes ont contacté Hélène et Martial pour des dons, le couple dépensant aussi des fonds personnels sur des modèles de crèche.

«Elles sont notamment fabriquées en bois, acrylique, cristal, céramique, métal, tissu, carton, papier et paille. Dans notre collection, nous avons 900 crèches étiquetées indiquant leur provenance et valeur. C’est devenu un sport national de les collectionner», admet Martial Drouin.

Trouvailles

Toutes ces crèches ont été fabriquées à la main. Au-delà du Canada et des États-Unis, les scènes de nativité viennent entre autres du Mexique, du Pérou, de la Suisse, de l’Italie et du Myanmar.

Pour la première fois, Hélène Paquet et Martial Drouin exposent leurs crèches conçues dans des bulles de verre.

«En décembre cette année, on a reçu une crèche de la région d’Assise, en Italie. François d’Assise est la première personne à avoir réalisé une crèche vivante. Une amie nous a aussi rapporté une crèche du Népal. Elle l’a tenu pendant 16 heures sur ses genoux dans l’avion, parce qu’elle était trop fragile pour aller dans un sac à dos», mentionne Mme Paquet.

Martial et Hélène ont même récupéré une crèche en papier conçue par Claude Lafortune, animateur de L’Évangile en papier.

«On n’a pas besoin d’être un fervent pratiquant pour aimer les crèches. Il y a un sens artistique et patrimonial à tout ça. Aucune crèche n’est pareil. Chaque personnage possède une expression différente», soutient M. Drouin.

Marie-Fitzbach

Jusqu’au 20 janvier, on peut admirer gratuitement certaines de ces crèches dans la chapelle du centre culturel Marie-Fitzbach à Saint-Georges.

«Nous avons déjà exposé des crèches, mais il y a plusieurs nouveautés. Pour la première fois, nous avons sorti nos crèches en cristal et dans des bulles de verre. Notre collection de pères Noël dans les scènes de nativité a seulement été montrée une fois en public, à Tring-Jonction», précise Hélène Paquet.

Les heures d’ouverture du centre culturel sont les lundis et vendredis de 12h à 19h, du mardi au jeudi de 12h à 20h30, ainsi que les samedis et dimanches de 11h à 17h.